Par Marc Dellière

Manger à des horaires réguliers améliore la régulation du glucose, la sensibilité à l’insuline et la qualité de l’alimentation, contribuant ainsi à réduire le risque de prédiabète. Plusieurs mécanismes physiologiques expliquent ces effets bénéfiques.

Stabilité glycémique et insulinémie

Des repas pris à intervalles réguliers limitent les fluctuations excessives du glucose sanguin et de l'insuline, réduisant ainsi le risque de résistance à l'insuline.

Chez les personnes en surpoids ou obèses, une alimentation structurée favorise une meilleure qualité nutritionnelle et une répartition équilibrée des apports énergétiques.

Influence du rythme circadien sur le métabolisme

Le métabolisme suit un rythme circadien, optimisant l'utilisation des glucides et des lipides selon l’heure de la journée.

Des repas à horaires irréguliers désynchronisent ces horloges biologiques, favorisant un dérèglement métabolique et augmentant le risque de diabète.

Le travail de nuit et les repas décalés augmentent le risque de diabète, en perturbant les régulations hormonales.

Prévention des comportements alimentaires délétères

Une alimentation désorganisée est souvent corrélée à une consommation accrue d’aliments ultra-transformés, de sucres et de graisses saturées, favorisant la prise de poids et l’insulinorésistance.

Une structure alimentaire régulière améliore la gestion de l’appétit et limite les excès caloriques.

Sensibilité à l'insuline et gestion du poids

Un jeûne prolongé entre des repas irréguliers peut exacerber la résistance à l’insuline en entraînant des pics glycémiques plus marqués.

Le Time-Restricted Eating (TRE), ou jeûne intermittent, qui limite la prise alimentaire à une fenêtre de 8 à 10 heures, semble bénéfique pour la réduction de la masse grasse et du tour de taille, deux facteurs clés dans la prévention du diabète.

Toutefois, le timing des repas est important

Un TRE avec des repas concentrés en fin de journée peut être délétère chez les personnes à risque d'insulinorésistance.
Un TRE aligné sur le rythme circadien (repas en matinée et midi) est généralement plus bénéfique.

Loin d’être une simple habitude, la régularité des repas est un levier majeur de prévention métabolique.

Un rythme alimentaire cohérent avec le cycle circadien optimise la réponse insulinique et réduit le risque de diabète.

Adopter des horaires de repas réguliers, alignés sur le rythme biologique, est une stratégie simple et efficace pour prévenir le diabète et améliorer la santé métabolique.

Le Time-Restricted Eating peut être une approche bénéfique, à condition d’être bien structuré et d’éviter les longues périodes de jeûne suivies d’excès alimentaires.

Idéalement, les repas devraient être concentrés en matinée et en milieu de journée, en évitant de gros repas tardifs.

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Sources :

Efficacy of time restricted eating and resistance training on body composition and mood profiles among young adults with overweight/obesity: a randomized controlled trial.
Cui T, Sun Y, Ye W, Liu Y, Korivi M.
J Int Soc Sports Nutr. 2025 Dec;22(1):2481127.
doi: 10.1080/15502783.2025.2481127.

The Effect of Meal Frequency on Body Composition, Biochemical Parameters and Diet Quality in Overweight/Obese Individuals.
Bakan S, Gezmen Karadağ M.
J Am Nutr Assoc. 2025 Mar-Apr;44(3):245-255.
doi: 10.1080/27697061.2024.2422476.

1,7 milliards de personnes sont atteintes d’affections ostéo-articulaires et musculaires dans le monde¹.

Parmi les signes du vieillissement, l’arthrose est une maladie très courante, qui entraîne des douleurs chroniques, une perte de la fonction articulaire et une mobilité réduite : 33 à 50% des personnes âgées de plus de 65 ans sont touchées par la perte de mobilité2.

Différentes mesures complémentaires peuvent aider à réduire les symptômes de l’arthrose : compléments alimentaires ciblés, perte de poids pour réduire les contraintes sur les articulations, exercices de musculation et de mobilisation articulaire, généralement conseillés par un kinésithérapeute, pour diminuer la douleur et prévenir l’enraidissement de l’articulation. Dans les cas les plus sévères, la prise d’anti-inflammatoires non stéroïdiens, aux effets secondaires reconnus, pourra s’avérer nécessaire.

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Sources :

1 OMS, 2021

2 Mobility : Harvard Health Publishing®, 2024

3 Labonté et al., 2013

4 Schmid et al., 2015

5 Panagiotakos et al., 2010

Par Marc Dellière

Et si la procrastination était avant tout une réaction au stress et aux émotions ?

On associe souvent la procrastination à un manque de volonté ou de motivation. Pourtant, la recherche montre qu’elle est bien plus qu’un simple problème d’organisation : elle est une réaction directe au stress, à l’anxiété et aux émotions.

Le perfectionnisme amplifie ce phénomène, augmentant l’impact de l’anxiété sur la détresse psychologique. À l’inverse, un capital psychologique élevé (résilience, optimisme, confiance en soi, espoir) atténue ces effets et protège contre les pensées autodestructrices.

Pourquoi procrastine-t-on ?

Le stress et la surcharge mentale

Quand on est submergé par le stress, notre cerveau cherche à alléger la pression. Reporter une tâche devient alors une stratégie inconsciente pour préserver son énergie mentale, même si cela complique la situation à long terme.

L’anxiété et l’auto-sabotage

Plus une tâche nous semble difficile ou angoissante (comme un examen important), plus nous sommes tentés de l’éviter. Cette fuite procure un soulagement temporaire, mais alimente un cercle vicieux d’anxiété et de retard.

Le perfectionnisme paralysant

Vouloir que tout soit parfait peut empêcher d’agir. La peur de ne pas atteindre un niveau suffisant pousse à tout remettre à plus tard, plutôt que de risquer un résultat jugé insatisfaisant.

Le lien avec l'épuisement scolaire

Reporter sans cesse ses tâches entraîne une accumulation de travail qui alimente le stress et favorise l'épuisement mental. Un véritable cercle infernal où procrastination et burnout se renforcent mutuellement.

Comment mieux gérer la procrastination ?

Travailler sur ses pensées et ses émotions

Thérapie rationnelle émotive et comportementale (REBT)

Cette approche aide à déconstruire les pensées négatives qui nourrissent la procrastination. Plutôt que de penser « Je dois réussir parfaitement sinon c’est un échec », on apprend à adopter des croyances plus nuancées et motivantes.

Renforcer la résilience et l’estime de soi

Plus on se sent confiant et optimiste, plus il est facile de se mettre en action. Travailler sur son capital psychologique (confiance en soi, optimisme, persévérance) aide à réduire l'impact de l'anxiété sur la procrastination.

L’autohypnose pour reprogrammer son cerveau

L’autohypnose permet de contourner les blocages inconscients à l’origine de la procrastination. En accédant à un état de relaxation profonde, on peut renforcer sa motivation, diminuer la peur de l’échec et ancrer de nouvelles habitudes plus efficaces.

"Exercice d’autohypnose : "L’ancrage de la motivation"
Installez-vous confortablement et fermez les yeux.
Prenez trois grandes inspirations en relâchant les tensions à chaque expiration.
Visualisez un moment où vous avez été très motivé(e) et productif(ve). Revivez cette sensation en détail.
Associez cette sensation à un geste simple (serrer le poing, toucher votre pouce).
Répétez cet exercice régulièrement pour que ce geste devienne un déclencheur automatique de motivation.

✔ La méditation pour améliorer la concentration et apaiser l’anxiété La méditation, notamment la pleine conscience, aide à rester focalisé sur l’instant présent et à mieux gérer ses émotions.

Exercice de méditation
Réglez un minuteur sur 5 minutes.
Asseyez-vous confortablement, le dos droit. Fermez les yeux.
Concentrez-vous uniquement sur votre respiration. Inspirez lentement… expirez lentement.
Si une pensée vous traverse l'esprit, observez-la sans la juger, puis ramenez doucement votre attention sur votre respiration.
Après 5 minutes, ouvrez les yeux et commencez immédiatement une tâche, sans trop y réfléchir.

Utiliser la technologie à son avantage

Des applications peuvent nous aider à mieux organiser notre temps et à rester motivé :

Suivi des progrès : Pour visualiser son avancement.

Guides d’auto-amélioration : Avec conseils et exercices pratiques.

Aventures de productivité : Qui transforment les tâches en défis ludiques.

Coachs en bien-être émotionnel : Pour gérer le stress et l’anxiété.

Compagnons sociaux motivants : Pour encourager et soutenir dans l’effort.

Des solutions au niveau scolaire et familial

La procrastination académique, amplifiée par l’anxiété et la pression parentale, peut exacerber le stress et la dépression, augmentant ainsi le risque de burnout scolaire et d’idéation suicidaire. Bien que la pression parentale puisse atténuer la procrastination, elle peut aussi aggraver le stress et la détresse psychologique.

Intégrer la gestion du stress dans l’éducation

Des programmes scolaires pourraient enseigner des techniques de relaxation et des méthodes d’organisation pour prévenir la procrastination chronique.

Changer le regard des parents et des enseignants

Plutôt que de percevoir la procrastination comme un manque de sérieux, il est essentiel de la comprendre comme un signal de stress ou de difficulté émotionnelle. Une approche bienveillante et encourageante aide à rompre le cycle de l’évitement.

La procrastination n’est pas qu’une question de paresse : elle révèle souvent un stress mal géré ou une peur de l’échec.

En combinant plusieurs stratégies – travail sur les émotions, outils numériques et soutien éducatif – il est possible de mieux la comprendre et de la surmonter. Agissons dès aujourd’hui pour retrouver une relation plus sereine avec nos tâches du quotidien !

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Sources :

Disputing and challenging academic procrastination behaviors in students using REBT approach.
Amoke CV, Ede MO, Mawila-Chauke D, Obeagu IE.
Medicine (Baltimore). 2025 Feb 28;104(9):e41725.
doi: 10.1097/MD.0000000000041725.

Exploring the role of perfectionism and psychological capital in the relationship between academic procrastination, test anxiety and suicidal ideation among pre-medical students.
Zhang D, Mushtaque I, Hanif MW.
Acta Psychol (Amst). 2025 Feb;252:104662.
doi: 10.1016/j.actpsy.2024.104662.

Implemental delay as a mediator of the relationship between depression, anxiety, stress and school burnout.
Markiewicz K, Kaczmarek BLJ.
PLoS One. 2024 Dec 31;19(12):e0316082.
doi: 10.1371/journal.pone.0316082. eCollection 2024.

Par Marc Dellière

Le prédiabète est une condition sérieuse mais réversible, où les niveaux de sucre dans le sang sont plus élevés que la normale, sans toutefois atteindre les critères diagnostiques du diabète de type 2.

Plusieurs stratégies permettent de réduire ce risque et d'améliorer la gestion de la glycémie, incluant des changements alimentaires, de l'exercice physique, ainsi que, dans certains cas, des suppléments ou des médicaments.

Abaisser le Taux de Glycémie

Alimentation principalement végétale

Une alimentation riche en céréales complètes, légumineuses, noix, fruits et légumes, tout en limitant les aliments raffinés et transformés, associée à une activité physique régulière, est fortement corrélée à une réduction du risque de diabète de type 2. Les régimes riches en fibres, comme ceux comprenant des céréales complètes et des légumineuses, réduisent le risque de progression du prédiabète, tandis que l’adoption d’un régime méditerranéen est associée à une meilleure gestion de la glycémie.

Planification des repas

Préparer des repas équilibrés et suivre une liste de courses permet d'éviter les achats impulsifs et assure une alimentation saine. La préparation des repas à l’avance peut également vous faire gagner du temps tout en garantissant une alimentation nutritive.

Suivi des apports en glucides

Utilisez un carnet alimentaire ou une application pour suivre votre consommation de glucides et ajuster vos habitudes alimentaires.

Méthode de l’assiette

Divisez votre assiette en quatre parties : la moitié avec des légumes faibles en glucides, un quart avec des protéines maigres et un quart avec des glucides complexes. Pour mieux contrôler les portions, utilisez une petite assiette (comme une assiette à dessert), ce qui limite naturellement la quantité de nourriture consommée.

Objectif de perte de poids réaliste

Une perte de 5 % du poids corporel peut suffire à améliorer les niveaux de glycémie. Les programmes de gestion du poids, comme ceux du Diabetes Prevention Program, ont montré une réduction significative du risque de progression du prédiabète vers le diabète de type 2. Ces programmes incluent des conseils sur l'alimentation, l'activité physique et la gestion du poids.

Exercice physique

Augmenter l'activité physique, même par des promenades quotidiennes, permet de réduire efficacement le taux de sucre dans le sang. Il est recommandé de viser au moins 150 minutes d'exercice modéré par semaine.

Sommeil de qualité

Un sommeil suffisant (idéalement entre 7 et 8 heures par nuit) est essentiel pour réguler la glycémie et maintenir un métabolisme équilibré. Le manque de sommeil peut augmenter la résistance à l'insuline et favoriser la prise de poids, ce qui accroît le risque de diabète de type 2.

Suppléments et vitamines

Certaines études préliminaires suggèrent que des suppléments comme la berbérine, l'aloé vera, le magnésium ou le chrome pourraient avoir des effets bénéfiques. Cependant, leur utilisation doit se faire sous la supervision d’un professionnel de santé.

Médicaments

Si nécessaire, certains médicaments prescrits, comme la metformine, peuvent aider à abaisser le taux de sucre sanguin, en particulier après les repas. Des interventions pharmacologiques ont montré leur efficacité pour retarder ou prévenir la progression du prédiabète, notamment chez les personnes en surpoids.

Un suivi régulier par un professionnel de santé, accompagné d’ajustements du mode de vie, peut aider à prévenir le diabète de type 2 et ses complications.

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Sources :

What Can You Do to Lower Your A1C Level?

An evidence-based assessment of the nutritional recommendations for the prevention of diabetes mellitus.
Kechagia I, Panagiotakos D.
Hormones (Athens). 2025 Mar;24(1):59-70.
doi: 10.1007/s42000-024-00604-4.

Therapeutic effect of berberine on metabolic diseases: Both pharmacological data and clinical evidence.
Xu X, Yi H, Wu J, Kuang T, Zhang J, Li Q, Du H, Xu T, Jiang G, Fan G.
Biomed Pharmacother. 2021 Jan;133:110984. doi: 10.1016/j.biopha.2020.110984.

Berberine in the Treatment of Diabetes Mellitus: A Review.
Baska A, Leis K, Gałązka P.
Endocr Metab Immune Disord Drug Targets. 2021;21(8):1379-1386.
doi: 10.2174/1568026620666201022144405.

Exploring the anti-diabetic potential of Aloe vera: isolation and characterization of bioactive compounds.
Ghosh I, Banerjee S, Dutta S, Maji HS, Mondal A.
Nat Prod Res. 2025 Jan 20:1-7.
doi: 10.1080/14786419.2025.2451775.

By Marc Dellière

L'ocytocine : Une hormone clé dans l'attachement et la régulation émotionnelle

L'ocytocine est une hormone cruciale impliquée dans l'attachement, la reproduction et les interactions sociales.

  • Elle renforce la confiance
  • Elle réduit le stress
  • Elle module la douleur

Au-delà de ses rôles bien documentés dans la maternité et la fidélité, l'ocytocine favorise les comportements prosociaux. Ses effets varient entre les hommes et les femmes, en raison de ses interactions avec les hormones sexuelles (testostérone, œstrogène).

GABA : Un frein naturel à l'excitation neuronale

Le GABA (acide gamma-aminobutyrique) est le principal neurotransmetteur inhibiteur du cerveau.

  • Il favorise la relaxation
  • Il réduit l'anxiété
  • Il maintient l'équilibre neuronal entre excitation et inhibition

Récepteurs GABA-A : Inhibition rapide via l’entrée de chlorure (Cl⁻) dans les neurones → Effets anxiolytiques et sédatifs immédiats.

Récepteurs GABA-B : Modulation plus lente par signal de second messager → Relaxation musculaire prolongée et effet antispastique (régulation du calcium et du potassium).

Oxytocine et régulation du stress

L'ocytocine influence l'axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien (HPA), jouant un rôle clé dans :

  • La gestion du stress
  • La résilience émotionnelle

Certaines pratiques stimulent sa libération, comme :

  • Méditation
  • Liens sociaux

→ Résultat : une meilleure relaxation et une réduction du stress.

L'interaction entre l'ocytocine et le GABA

Le GABA agit comme un frein au stress, mais son efficacité dépend de l'équilibre avec l'ocytocine.

Si les niveaux d'ocytocine sont insuffisants, la régulation du stress devient moins efficace, même en présence du GABA.

Régions cérébrales clés :

Amygdale & Hypothalamus → Interaction entre ocytocine et GABA pour moduler l’anxiété et les réponses au stress.

Un équilibre essentiel pour le bien-être

Bien que le GABA soit un puissant régulateur du stress, son action peut être insuffisante si la libération d'ocytocine est altérée.

Un équilibre optimal entre ces neuromédiateurs est crucial pour une stabilité émotionnelle durable.

Cette interaction ouvre de nouvelles perspectives thérapeutiques pour l'anxiété, le syndrome de stress post-traumatique et d'autres troubles liés au stress.

Abréviations : OXT, ocytocine ; PVN, noyau paraventriculaire ; Axe HPA, axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien ; LC-NE, locus coeruleus-noradrénaline ; HNS, système hypothalamo-neurohypophysaire ; SNS, système nerveux sympathique ; PSNS, système nerveux parasympathique. + indique une régulation positive et − indique une régulation négative.

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Sources :

A novel role of oxytocin: Oxytocin-induced well-being in humans.
Ito E, Shima R, Yoshioka T.Biophys Physicobiol. 2019 Aug 24;16:132-139. doi: 10.2142/biophysico.16.0_132. eCollection 2019.

By Marc Dellière

LLe diabète de type 2 (T2D) est la forme la plus courante de diabète, mais on connaît encore mal l'impact de la lumière bleue sur son développement.

Une étude, réalisée auprès de 471 686 participants issus de la UK Biobank, a analysé si l'exposition à la lumière bleue (via les écrans de télévision, d’ordinateur et les jeux vidéo) pouvait favoriser l’apparition du diabète.

Que révèle cette étude ?

Après 13 ans de suivi, 18 738 cas de diabète ont été recensés. Les résultats montrent que :

  • Les personnes très exposées à la lumière bleue ont un risque accru de développer un diabète (+17 % par rapport aux moins exposées).
  • Cet effet est observé même chez ceux qui ont de bonnes habitudes de sommeil, font du sport ou passent du temps dehors.
  • Les personnes ayant une prédisposition génétique au diabète sont particulièrement vulnérables à cet effet de la lumière bleue.

Pourquoi c’est important ?

Avant d’atteindre le stade du diabète, de nombreuses personnes passent par une phase de prédiabète, où le taux de sucre dans le sang commence à être trop élevé. Cette phase est réversible, et ces résultats suggèrent que limiter le temps passé devant les écrans, surtout le soir, pourrait être une stratégie simple pour réduire les risques.

En résumé

Trop de lumière bleue pourrait influencer le métabolisme et favoriser l’apparition du diabète, même chez les personnes en bonne santé.

Adapter nos habitudes d’exposition aux écrans pourrait donc être un moyen de mieux protéger notre équilibre glycémique et prévenir le prédiabète.

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Sources :

The association between blue light exposure and incidence of type 2 diabetes: A prospective study of UK biobank.
Wang C, Zhao Y, Hong Q, Lei Y, Wang S, Wang W, Wei W, Sun C, Han T.
Environ Res. 2024 Apr 1;246:118070.
doi: 10.1016/j.envres.2023.118070.

Écrans et sommeil : quel impact ?

By Marc Dellière

La lumière joue un rôle fondamental dans la régulation de notre rythme veille-sommeil, un processus largement influencé par deux hormones essentielles : le cortisol et la mélatonine. Si la lumière du jour est un synchroniseur naturel de notre horloge interne, l'exposition à certaines lumières artificielles, en particulier la lumière bleue des écrans et des LED, peut désynchroniser ces processus biologiques et altérer la qualité du sommeil.

L'axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien (HHS ou HPA) : Le lien entre lumière et hormones

Notre cycle circadien repose sur une coordination fine entre le système nerveux central et le système endocrinien. L'exposition à la lumière agit sur l'hypothalamus, qui envoie des signaux à l'hypophyse pour moduler la production de cortisol via les glandes surrénales. Ce cortisol, souvent appelé "hormone du stress", est essentiel au réveil et à l'éveil diurne.

La lumière bleue, en particulier lorsqu'elle est perçue le matin, stimule fortement cet axe HHS, augmentant ainsi le cortisol et favorisant l'activité cognitive et physique. Toutefois, une exposition tardive peut dérégler ce système en retardant la production de mélatonine, l'hormone qui prépare le corps au sommeil.

Effets de la lumière bleue sur le sommeil

Les recherches montrent que la lumière bleue a des effets contrastés selon le moment de la journée :

  • Le matin : Une exposition à la lumière bleue stimule la production de cortisol et favorise l'éveil, améliorant la vigilance et l'humeur.
  • En journée : Son impact reste modéré, bien que certaines études suggèrent qu'une forte exposition lumineuse puisse stabiliser les rythmes circadiens.
  • Le soir : La lumière bleue inhibe la sécrétion de mélatonine, rendant l'endormissement plus difficile et perturbant la qualité du sommeil.

Cas particulier des seniors : Une vulnérabilité accrue

Avec l'âge, la sensibilité à la lumière diminue, ce qui peut conduire à des troubles du sommeil et une fragmentation des cycles veille-sommeil. Une étude récente a montré que l'exposition à une lumière bleue le matin améliorait la stabilité du rythme circadien et réduisait les réveils nocturnes chez les personnes âgées. En revanche, une exposition en soirée retardait leur endormissement et diminuait la qualité de leur sommeil.

Les filtres de lumière bleue : Une solution efficace ?

Face aux risques de surexposition à la lumière bleue en soirée, les fabricants d'écrans ont développé des modes nocturnes réduisant l'émission de cette longueur d'onde. Cependant, une étude a montré que seuls 9,7 % des utilisateurs activaient régulièrement ces filtres et qu'aucun effet significatif sur la qualité globale du sommeil n'était observé. En revanche, des lunettes anti-lumière bleue semblent offrir une protection plus efficace en filtrant directement la lumière à la source.

Que retenir ?

  • Matin : S'exposer à une lumière bleue intense favorise l'éveil et la vigilance.
  • Soir : Réduire l'exposition à la lumière bleue améliore la qualité du sommeil.
  • Seniors : Une exposition matinale à la lumière bleue peut aider à stabiliser leur rythme veille-sommeil.
  • Filtres : Les applications de filtrage sont peu efficaces, mais des solutions physiques (lunettes) offrent une protection plus fiable.

En adaptant notre exposition à la lumière bleue, il est possible d'optimiser nos rythmes biologiques et d'améliorer notre sommeil au quotidien.

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Sources :

The influence of blue light on sleep, performance and wellbeing in young adults: A systematic review.
Silvani MI, Werder R, Perret C.
Front Physiol. 2022 Aug 16;13:943108.
doi: 10.3389/fphys.2022.943108.

The bright and dark side of blue-enriched light on sleep and activity in older adults.
Barroggi Constantino D, Lederle KA, Middleton B, Revell VL, Sletten TL, Williams P, Skene DJ, van der Veen DR.
Geroscience. 2025 Jan 17.
doi: 10.1007/s11357-025-01506-y.

Efficacy of Morning Shorter Wavelength Lighting in the Visible (Blue) Range and Broad-Spectrum or Blue-Enriched Bright White Light in Regulating Sleep, Mood, and Fatigue in Traumatic Brain Injury: A Systematic Review.
Chow CM, Ekanayake K, Hackett D.
Clocks Sleep. 2024 May 28;6(2):255-266.doi: 10.3390/clockssleep6020018.

Effects of evening smartphone use on sleep and declarative memory consolidation in male adolescents and young adults.
Höhn C, Hahn MA, Gruber G, Pletzer B, Cajochen C, Hoedlmoser K.
Brain Commun. 2024 May 17;6(3):fcae173.
doi: 10.1093/braincomms/fcae173.

Do blue light filter applications improve sleep outcomes? A study of smartphone users' sleep quality in an observational setting.
Rabiei M, Masoumi SJ, Haghani M, Nematolahi S, Rabiei R, Mortazavi SMJ.
Electromagn Biol Med. 2024 Apr 2;43(1-2):107-116.
doi: 10.1080/15368378.2024.2327432.

The Influence of Light Wavelength on Human HPA Axis Rhythms: A Systematic Review.
Robertson-Dixon I, Murphy MJ, Crewther SG, Riddell N.
Life (Basel). 2023 Sep 26;13(10):1968.
doi: 10.3390/life13101968.

By Marc Dellière

Le jeûne intermittent (JI) regroupe plusieurs approches, telles que le régime 5:2, le jeûne un jour sur deux et l’alimentation limitée dans le temps (TRE). Ces méthodes alternent périodes de jeûne et repas libres, offrant une flexibilité qui peut être plus facile à suivre que les régimes traditionnels.

  • Régime 5:2 : Réduit les calories pendant deux jours non consécutifs par semaine. Il est simple et ne nécessite pas de comptage des calories, ce qui le rend accessible et durable.
  • Alimentation limitée dans le temps (TRE) : Restriction des repas à une fenêtre horaire, souvent de 8 heures (16:8), qui s’aligne sur les rythmes biologiques et favorise une meilleure régulation de la glycémie, la digestion et le poids.

Bien que ces approches favorisent la perte de masse grasse, elles peuvent aussi entraîner une réduction de la masse musculaire.

L'exercice physique, particulièrement la marche, le jogging, et la natation, est donc recommandé pour préserver la musculature et améliorer la santé cardiovasculaire et mentale.

Les études

Une revue de 23 études a analysé les effets combinés du jeûne intermittent et de l’exercice sur au moins 4 semaines. Les résultats montrent que cette combinaison réduit la masse grasse, indépendamment du poids initial. Cependant, l'impact sur la masse musculaire et la santé métabolique varie en fonction du type et de l'intensité de l'exercice pratiqué. Le JI n'entrave pas les bienfaits de l'exercice et pourrait même améliorer certaines capacités physiques, comme l'endurance et la force explosive.

Impact du Jeûne Intermittent sur la Santé

Le jeûne intermittent pourrait améliorer la santé en réduisant la graisse viscérale, en diminuant le tour de taille et en améliorant certains marqueurs métaboliques tels que la glycémie, les triglycérides et la pression artérielle diastolique. Comparé à la restriction calorique continue, le JI semble légèrement plus efficace pour la réduction de la masse grasse et l’augmentation du cholestérol HDL (le « bon cholestérol »). Cependant, les deux méthodes sont efficaces pour la perte de poids et la santé métabolique.

Les effets du JI varient en fonction de la méthode et de la durée, ce qui souligne l’importance de personnaliser l’approche selon chaque individu.

Rôle de l'Exercice et de l'Environnement

L’exercice physique, en plus de favoriser la perte de poids, améliore la fonction hépatique et la santé cardiovasculaire. Il est recommandé de limiter la sédentarité, de bien dormir, d’arrêter de fumer et de maintenir une bonne hygiène de vie pour prévenir des maladies comme la stéatose hépatique non alcoolique (NAFLD).

Neurodégénérescence et Jeûne Intermittent

Le JI pourrait également offrir une solution prometteuse pour les maladies neurodégénératives, en réduisant l'inflammation, en améliorant la fonction des mitochondries et en favorisant la régénération neuronale. Des recherches suggèrent qu’il améliore la barrière hémato-encéphalique et réduit l'accumulation de protéines toxiques, ce qui pourrait prévenir ou ralentir la progression de maladies comme Alzheimer et Parkinson.

Limites et Perspectives

Les recherches actuelles présentent plusieurs limites :

  • Taille des échantillons restreinte et durée courte des études (moins de 12 semaines).
  • Manque de diversité dans les participants, excluant souvent les femmes, les personnes âgées et les populations à risque.
  • L'adhésion au jeûne et à l'exercice est souvent mal mesurée.

Des études plus longues, diversifiées et mieux contrôlées sont nécessaires pour mieux comprendre l'impact du jeûne intermittent et de l'exercice, en particulier pour les maladies chroniques.

Le jeûne intermittent, en combinaison avec l’exercice, montre des résultats prometteurs pour la gestion du poids et la santé globale. Cependant, des recherches de meilleure qualité sont nécessaires pour confirmer ses effets sur les maladies chroniques et mieux cibler les populations les plus bénéficiaires.

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Sources :

A Narrative Review of Intermittent Fasting With Exercise.
Gabel K, Hamm A, Czyzewski O, Sanchez Perez J, Fought-Boudaia A, Motl RW, Hibbing PR.
J Acad Nutr Diet. 2025 Feb;125(2):153-171.
doi: 10.1016/j.jand.2024.05.015.

Chrononutrition in Critical Illness.
Sagun E, Akyol A, Kaymak C.
Nutr Rev. 2025 Mar 1;83(3):e1146-e1157.
doi: 10.1093/nutrit/nuae078.

The impact of intermittent energy restriction on women's health.
Harvie M, Haiba M.
Proc Nutr Soc. 2025 Feb 11:1-27.
doi: 10.1017/S0029665125000059.

The impact of intermittent fasting on fertility: A focus on polycystic ovary syndrome and reproductive outcomes in Women-A systematic review.
Velissariou M, Athanasiadou CR, Diamanti A, Lykeridou A, Sarantaki A.
Metabol Open. 2025 Jan 6;25:100341.
doi: 10.1016/j.metop.2024.100341.

Time Restricted Eating: A Valuable Alternative to Calorie Restriction for Addressing Obesity?
Parrotta ME, Colangeli L, Scipione V, Vitale C, Sbraccia P, Guglielmi V.
Curr Obes Rep. 2025 Feb 3;14(1):17.
doi: 10.1007/s13679-025-00609-z.

Longer-term effects of intermittent fasting on body composition and cardiometabolic health in adults with overweight and obesity: A systematic review and meta-analysis.
Khalafi M, Maleki AH, Ehsanifar M, Symonds ME, Rosenkranz SK.
Obes Rev. 2025 Feb;26(2):e13855.
doi: 10.1111/obr.13855.

Effect of Intermittent Fasting on Liver Function Tests: A Systematic Review and Meta-Analysis of Randomized Clinical Trials.
Ranjbar M, Shab-Bidar S, Mohammadi H, Djafarian K.
Nutr Rev. 2025 Mar 1;83(3):e965-e979.
doi: 10.1093/nutrit/nuae070.

Prophylactic effects of nutrition, dietary strategies, exercise, lifestyle and environment on nonalcoholic fatty liver disease.
Hao X, Song H, Su X, Li J, Ye Y, Wang C, Xu X, Pang G, Liu W, Li Z, Luo T.
Ann Med. 2025 Dec;57(1):2464223.
doi: 10.1080/07853890.2025.2464223.

Intermittent fasting and neurodegenerative diseases: Molecular mechanisms and therapeutic potential.
Lv R, Liu B, Jiang Z, Zhou R, Liu X, Lu T, Bao Y, Huang C, Zou G, Zhang Z, Lu L, Yin Q.
Metabolism. 2025 Mar;164:156104.
doi: 10.1016/j.metabol.2024.156104.

Optimiser les Horaires des Repas pour Réduire les Risques Cardiovasculaires et Cérébrovasculaires

Le jeûne intermittent aide à combattre l’obésité

By Marc Dellière

Le stress fait partie de nos vies modernes, mais saviez-vous qu’il peut aussi impacter votre intimité ? Baisse du désir, troubles de l’érection, plaisir en berne… Comment expliquer ce phénomène et, surtout, comment retrouver une sexualité épanouie malgré les tensions du quotidien ?

Le stress, ennemi de la libido ?

Quand le stress s’installe, la libido en pâtit. Les réactions du corps deviennent plus lentes, et le plaisir peut sembler moins intense.

  • Chez les femmes, le stress chronique est un véritable frein à l’excitation. Il peut diminuer la lubrification et rendre l’orgasme plus difficile à atteindre. Même si l’envie est présente, le corps ne suit pas toujours. Une jeune mère racontait récemment qu’après la naissance de son premier enfant, elle ressentait du désir pour son partenaire, mais son corps restait « en veille ». Son esprit était accaparé par les préoccupations du quotidien, un phénomène courant après l’accouchement.
  • Chez les hommes, la pression quotidienne peut provoquer des troubles de l’érection et une baisse du désir. Une étude a révélé que des niveaux élevés de cortisol (l’hormone du stress) réduisent la testostérone, ce qui peut altérer la fréquence des rapports sexuels.

Un cadre en entreprise témoignait récemment :

« Lors des périodes de forte pression au travail, je me sentais tellement épuisé que l’idée même d’un rapport sexuel me semblait être une tâche supplémentaire plutôt qu’un moment de plaisir. »

L’érotisme, un antidote naturel

Tout n’est pas perdu ! Une étude montre que des stimuli érotiques peuvent réduire la réponse au stress. Regarder une scène sensuelle ou se remémorer un moment intime agréable diminue la production de cortisol et favorise la détente.

Une femme confiait récemment qu’après une journée éprouvante, elle lisait des romans érotiques pour « réveiller » son désir.

Résultat ? Des moments plus spontanés et moins parasités par les tensions de la journée.

Ce qui influence la fréquence des rapports

Plusieurs facteurs entrent en jeu dans la vie intime d’un couple :

  • L’âge : la fréquence des rapports tend à diminuer légèrement avec les années.
  • Le mode de vie : les horaires décalés réduisent les moments d’intimité.
  • L’activité physique : les hommes qui pratiquent du sport régulièrement ont plus de rapports.
  • La santé mentale : l’anxiété et la dépression diminuent la fréquence des ébats.

Un couple racontait que, lorsqu’ils essayaient d’avoir un enfant, la pression de la conception les stressait tellement qu’ils avaient paradoxalement moins de rapports. Ils ont dû apprendre à lâcher prise pour retrouver leur complicité naturelle.

Retrouver une sexualité sereine : 3 clés essentielles

  • Prendre du temps pour se détendre : méditation, sport, bain chaud… autant de moyens pour relâcher la pression.
  • Communiquer avec son/sa partenaire : exprimer ses ressentis aide à lever bien des blocages.
  • Faire appel à un professionnel : un sexologue ou un thérapeute peut proposer des stratégies adaptées.

Le stress ne doit pas être un obstacle à l’épanouissement sexuel. En apprenant à le gérer et en cultivant le plaisir, la chambre peut redevenir un espace de détente et de complicité. Et vous, êtes-vous prêt(e) à faire du bien à votre désir ?

Qu'en pensez-vous ?

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Sources :

The Sex and Stress Connection by Jaclyn Smeaton, ND

Chronic stress and sexual function in women
Hamilton LD, et al. J Sex Med. 2013.
PMID: 23841462

Predictors of Sexual Intercourse Frequency Among Couples Trying to Conceive
Gaskins AJ, Sundaram R, Buck Louis GM, Chavarro JE.
J Sex Med. 2018 Apr;15(4):519-528.
doi: 10.1016/j.jsxm.2018.02.005.

Exploring women's postpartum sexuality: social, psychological, relational, and birth-related contextual factors
Hipp LE, Kane Low L, van Anders SM.
J Sex Med. 2012 Sep;9(9):2330-41.
doi: 10.1111/j.1743-6109.2012.02804.x.

The effect of a primary sexual reward manipulation on cortisol responses to psychosocial stress in men
Creswell JD, Pacilio LE, Denson TF, Satyshur M.
Psychosom Med. 2013 May;75(4):397-403.
doi: 10.1097/PSY.0b013e31828c4524.

By Marc Dellière

L’épilepsie est une maladie neurologique chronique caractérisée par des crises récurrentes.

Bien que plusieurs facteurs comme les prédispositions génétiques, les infections ou les blessures cérébrales puissent en être à l'origine, le stress est un facteur déclencheur bien connu pour de nombreuses personnes épileptiques.

Qu'il soit aigu ou prolongé, le stress peut rendre les crises plus fréquentes et plus sévères.

Jusqu'à 50 % des personnes atteintes d'épilepsie rapportent le stress comme principal facteur déclencheur de crises.

Comment le stress influence-t-il l'épilepsie ?

Lorsque nous sommes stressés, notre corps libère du cortisol, l'hormone du stress. En excès, cette hormone peut favoriser les crises d'épilepsie en modifiant l'équilibre des neurotransmetteurs dans le cerveau.

En plus du cortisol, le stress stimule la production de neurostéroïdes, des substances naturelles aux effets calmants.

Ces molécules, comme l'allopregnanolone et le THDOC (allotetrahydrodeoxycorticosterone), agissent sur les récepteurs GABA-A, qui sont essentiels pour inhiber l'activité neuronale excessive et prévenir les crises.

Cependant, un stress chronique réduit la production de ces neurostéroïdes, affaiblissant ainsi leur effet protecteur. Moins de frein sur l'activité neuronale signifie un risque accru de crises.

C'est pour cette raison que certaines molécules, comme les benzodiazépines (ex : diazépam), qui renforcent l'effet du GABA sur son récepteur, sont utilisées en traitement de crise.

L'épilepsie peut-elle provoquer du stress ?

Le diagnostic d'épilepsie peut être une source importante de stress. L'incertitude sur la survenue des crises et la perte de contrôle engendrent souvent de l'anxiété, pouvant à son tour aggraver la fréquence des crises. Ce cercle vicieux entre stress et épilepsie est un défi pour de nombreux patients.

"Dans plus de moitié des cas, l'épilepsie est associée à des comorbidités psychiatriques, telles que les troubles anxieux (34,4 %), dysphoriques (22 %), ou la dépression (16 %).

Mais le Stress est le facteur déclenchant le plus rapporté par les patients en cas d'épilepsie pharmaco-résistante. Il peut avoir un réel effet sur la fréquence des crises."

Comment mieux gérer le stress ?

Si le stress impacte votre état de santé et favorise les crises, voici quelques stratégies pour mieux le contrôler :

  • Fractionner les tâches pour les rendre plus gérables
  • Planifier à l’avance pour éviter l’oubli et réduire l’anxiété
  • Adopter une alimentation riche en nutriments, en particulier anti-inflammatoires et antioxydants
  • Pratiquer une activité physique régulière
  • Dormir suffisamment
  • Remettre en question les pensées négatives
  • Limiter la consommation d'alcool
  • Pratiquer des activités relaxantes et agréables
  • Parler à un proche ou à un professionnel de santé
  • Suivre un programme de gestion du stress

Si le stress devient trop difficile à gérer, n’hésitez pas à consulter votre médecin, un neurologue ou un infirmier spécialisé en épilepsie. Ils pourront vous guider vers des solutions adaptées pour réduire l'impact du stress sur votre santé.

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Sources :

✍️ Quels liens entre traumatisme et épilepsie ?

✍️ Is there a physiological role for the neurosteroid THDOC in stress-sensitive conditions?
Reddy DS.
Trends Pharmacol Sci. 2003 Mar;24(3):103-6.
doi: 10.1016/S0165-6147(03)00023-3.

✍️ Épilepsie : gare au stress !
Dr Nathalie Szapiro-  27/05/2022

🎥 Seizures and Stress: What it Means, How to Block the Connection
Dr. Michael Privitera
Epilepsy Foundation

✍️ Quels liens entre traumatisme et épilepsie ?

✍️ Stress and Epilepsy

✍️ GABAergic and glutamatergic inputs to the medulla oblongata and locus coeruleus noradrenergic pathways are critical for seizures and postictal antinociception neuromodulation.
Mendonça-Dos-Santos M, Gonçalves TCT, Falconi-Sobrinho LL, Dos Anjos-Garcia T, Matias I Jr, de Oliveira RC, Dos Santos Sampaio MF, Dos Santos Cardoso F, Dos Santos WF, Machado HR, Coimbra NC.
Sci Rep. 2024 Feb 19;14(1):4069.
doi: 10.1038/s41598-024-53744-3.

✍️ Geraniol Ameliorates Pentylenetetrazol-Induced Epilepsy, Neuroinflammation, and Oxidative Stress via Modulating the GABAergic Tract: In vitro and in vivo studies.
Younis NS, Almostafa MM, Mohamed ME.
Drug Des Devel Ther. 2024 Dec 5;18:5655-5672.
doi: 10.2147/DDDT.S481985.

✍️ Role of inflammasomes and neuroinflammation in epilepsy.
Hollis A, Lukens JR.
Immunol Rev. 2025 Jan;329(1):e13421.
doi: 10.1111/imr.13421.

✍️ Chronic stress intensify PTZ-induced seizures by triggering neuroinflammation and oxidative stress.
Khan JZ, Zainab SR, Rehman MU, Abid M, Mazhar MU, Shah FA, Tipu MK.
Biochem Biophys Res Commun. 2024 Oct 15;729:150333.
doi: 10.1016/j.bbrc.2024.150333.

✍️ Impact of post-traumatic stress disorder on epileptogenic networks: a functional connectivity study.
Soncin LD, Simula S, Hemmer N, Mourre H, Arthuis M, Makhalova J, Benar C, Faure S, Bartolomei F.
Sci Rep. 2024 Dec 30;14(1):31688.
doi: 10.1038/s41598-024-81164-w.

✍️ Impact of Stress on Epilepsy: Focus on Neuroinflammation-A Mini Review.
Espinosa-Garcia C, Zeleke H, Rojas A.
J Mol Sci. 2021 Apr 14;22(8):4061.
doi: 10.3390/ijms22084061.

✍️ Does Stress Trigger Seizures? Evidence from Experimental Models.
Reddy DS, et al.
Curr Top Behav Neurosci. 2022.
DOI: 10.1007/7854_2020_191