Par Marc Dellière
Contrairement à une idée reçue, la cigarette ne permet pas de se détendre. Bien que la nicotine offre un soulagement temporaire, elle agit uniquement en réponse à l'envie de fumer, sans réduire le stress à long terme ; en fait, elle l'augmente.
La nicotine est une substance psychoactive qui atteint le cerveau en quelques secondes après inhalation. Elle se fixe sur des récepteurs spécifiques, entraînant la libération de neurotransmetteurs comme la dopamine et la sérotonine, ce qui procure une sensation de plaisir et de légèreté. Cependant, ces effets sont éphémères et rapidement suivis par une dépendance, souvent plus forte que celle liée à l’héroïne.
En raison de cette dépendance, les fumeurs ressentent un besoin constant de fumer pour éviter les symptômes de manque, tels que l'irritabilité et l'anxiété. Ce cycle renforce l'idée fausse que fumer aide à gérer le stress, alors qu'en réalité, la dépendance à la nicotine est la source de leur anxiété.
Des recherches montrent également que le stress peut augmenter l'envie de fumer. Bien que le stress aigu ne fasse pas nécessairement grimper le nombre de cigarettes fumées, il rend le tabagisme plus gratifiant pour les fumeurs dépendants. En effet, ceux qui ont une forte dépendance à la nicotine trouvent plus de plaisir à fumer après un moment de stress, renforçant ainsi leur comportement.
Heureusement, les traitements de substitution nicotiniques, comme les patchs ou les gommes, offrent une alternative pour gérer le manque de nicotine sans les risques liés à la cigarette. Ces méthodes permettent de réduire la dépendance de manière plus sûre et contrôlée, facilitant ainsi le sevrage.
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Sources :