La lumière joue un rôle fondamental dans la régulation de notre rythme veille-sommeil, un processus largement influencé par deux hormones essentielles : le cortisol et la mélatonine. Si la lumière du jour est un synchroniseur naturel de notre horloge interne, l'exposition à certaines lumières artificielles, en particulier la lumière bleue des écrans et des LED, peut désynchroniser ces processus biologiques et altérer la qualité du sommeil.
Notre cycle circadien repose sur une coordination fine entre le système nerveux central et le système endocrinien. L'exposition à la lumière agit sur l'hypothalamus, qui envoie des signaux à l'hypophyse pour moduler la production de cortisol via les glandes surrénales. Ce cortisol, souvent appelé "hormone du stress", est essentiel au réveil et à l'éveil diurne.
La lumière bleue, en particulier lorsqu'elle est perçue le matin, stimule fortement cet axe HHS, augmentant ainsi le cortisol et favorisant l'activité cognitive et physique. Toutefois, une exposition tardive peut dérégler ce système en retardant la production de mélatonine, l'hormone qui prépare le corps au sommeil.
Les recherches montrent que la lumière bleue a des effets contrastés selon le moment de la journée :
Avec l'âge, la sensibilité à la lumière diminue, ce qui peut conduire à des troubles du sommeil et une fragmentation des cycles veille-sommeil. Une étude récente a montré que l'exposition à une lumière bleue le matin améliorait la stabilité du rythme circadien et réduisait les réveils nocturnes chez les personnes âgées. En revanche, une exposition en soirée retardait leur endormissement et diminuait la qualité de leur sommeil.
Face aux risques de surexposition à la lumière bleue en soirée, les fabricants d'écrans ont développé des modes nocturnes réduisant l'émission de cette longueur d'onde. Cependant, une étude a montré que seuls 9,7 % des utilisateurs activaient régulièrement ces filtres et qu'aucun effet significatif sur la qualité globale du sommeil n'était observé. En revanche, des lunettes anti-lumière bleue semblent offrir une protection plus efficace en filtrant directement la lumière à la source.
En adaptant notre exposition à la lumière bleue, il est possible d'optimiser nos rythmes biologiques et d'améliorer notre sommeil au quotidien.
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Sources :
The influence of blue light on sleep, performance and wellbeing in young adults: A systematic review.
Silvani MI, Werder R, Perret C.
Front Physiol. 2022 Aug 16;13:943108.
doi: 10.3389/fphys.2022.943108.
The bright and dark side of blue-enriched light on sleep and activity in older adults.
Barroggi Constantino D, Lederle KA, Middleton B, Revell VL, Sletten TL, Williams P, Skene DJ, van der Veen DR.
Geroscience. 2025 Jan 17.
doi: 10.1007/s11357-025-01506-y.
Efficacy of Morning Shorter Wavelength Lighting in the Visible (Blue) Range and Broad-Spectrum or Blue-Enriched Bright White Light in Regulating Sleep, Mood, and Fatigue in Traumatic Brain Injury: A Systematic Review.
Chow CM, Ekanayake K, Hackett D.
Clocks Sleep. 2024 May 28;6(2):255-266.doi: 10.3390/clockssleep6020018.
Effects of evening smartphone use on sleep and declarative memory consolidation in male adolescents and young adults.
Höhn C, Hahn MA, Gruber G, Pletzer B, Cajochen C, Hoedlmoser K.
Brain Commun. 2024 May 17;6(3):fcae173.
doi: 10.1093/braincomms/fcae173.
Do blue light filter applications improve sleep outcomes? A study of smartphone users' sleep quality in an observational setting.
Rabiei M, Masoumi SJ, Haghani M, Nematolahi S, Rabiei R, Mortazavi SMJ.
Electromagn Biol Med. 2024 Apr 2;43(1-2):107-116.
doi: 10.1080/15368378.2024.2327432.
The Influence of Light Wavelength on Human HPA Axis Rhythms: A Systematic Review.
Robertson-Dixon I, Murphy MJ, Crewther SG, Riddell N.
Life (Basel). 2023 Sep 26;13(10):1968.
doi: 10.3390/life13101968.
Le jeûne intermittent (JI) regroupe plusieurs approches, telles que le régime 5:2, le jeûne un jour sur deux et l’alimentation limitée dans le temps (TRE). Ces méthodes alternent périodes de jeûne et repas libres, offrant une flexibilité qui peut être plus facile à suivre que les régimes traditionnels.
Bien que ces approches favorisent la perte de masse grasse, elles peuvent aussi entraîner une réduction de la masse musculaire.
L'exercice physique, particulièrement la marche, le jogging, et la natation, est donc recommandé pour préserver la musculature et améliorer la santé cardiovasculaire et mentale.
Une revue de 23 études a analysé les effets combinés du jeûne intermittent et de l’exercice sur au moins 4 semaines. Les résultats montrent que cette combinaison réduit la masse grasse, indépendamment du poids initial. Cependant, l'impact sur la masse musculaire et la santé métabolique varie en fonction du type et de l'intensité de l'exercice pratiqué. Le JI n'entrave pas les bienfaits de l'exercice et pourrait même améliorer certaines capacités physiques, comme l'endurance et la force explosive.
Le jeûne intermittent pourrait améliorer la santé en réduisant la graisse viscérale, en diminuant le tour de taille et en améliorant certains marqueurs métaboliques tels que la glycémie, les triglycérides et la pression artérielle diastolique. Comparé à la restriction calorique continue, le JI semble légèrement plus efficace pour la réduction de la masse grasse et l’augmentation du cholestérol HDL (le « bon cholestérol »). Cependant, les deux méthodes sont efficaces pour la perte de poids et la santé métabolique.
Les effets du JI varient en fonction de la méthode et de la durée, ce qui souligne l’importance de personnaliser l’approche selon chaque individu.
L’exercice physique, en plus de favoriser la perte de poids, améliore la fonction hépatique et la santé cardiovasculaire. Il est recommandé de limiter la sédentarité, de bien dormir, d’arrêter de fumer et de maintenir une bonne hygiène de vie pour prévenir des maladies comme la stéatose hépatique non alcoolique (NAFLD).
Le JI pourrait également offrir une solution prometteuse pour les maladies neurodégénératives, en réduisant l'inflammation, en améliorant la fonction des mitochondries et en favorisant la régénération neuronale. Des recherches suggèrent qu’il améliore la barrière hémato-encéphalique et réduit l'accumulation de protéines toxiques, ce qui pourrait prévenir ou ralentir la progression de maladies comme Alzheimer et Parkinson.
Les recherches actuelles présentent plusieurs limites :
Des études plus longues, diversifiées et mieux contrôlées sont nécessaires pour mieux comprendre l'impact du jeûne intermittent et de l'exercice, en particulier pour les maladies chroniques.
Le jeûne intermittent, en combinaison avec l’exercice, montre des résultats prometteurs pour la gestion du poids et la santé globale. Cependant, des recherches de meilleure qualité sont nécessaires pour confirmer ses effets sur les maladies chroniques et mieux cibler les populations les plus bénéficiaires.
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Sources :
A Narrative Review of Intermittent Fasting With Exercise.
Gabel K, Hamm A, Czyzewski O, Sanchez Perez J, Fought-Boudaia A, Motl RW, Hibbing PR.
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doi: 10.1016/j.jand.2024.05.015.
Chrononutrition in Critical Illness.
Sagun E, Akyol A, Kaymak C.
Nutr Rev. 2025 Mar 1;83(3):e1146-e1157.
doi: 10.1093/nutrit/nuae078.
The impact of intermittent energy restriction on women's health.
Harvie M, Haiba M.
Proc Nutr Soc. 2025 Feb 11:1-27.
doi: 10.1017/S0029665125000059.
The impact of intermittent fasting on fertility: A focus on polycystic ovary syndrome and reproductive outcomes in Women-A systematic review.
Velissariou M, Athanasiadou CR, Diamanti A, Lykeridou A, Sarantaki A.
Metabol Open. 2025 Jan 6;25:100341.
doi: 10.1016/j.metop.2024.100341.
Time Restricted Eating: A Valuable Alternative to Calorie Restriction for Addressing Obesity?
Parrotta ME, Colangeli L, Scipione V, Vitale C, Sbraccia P, Guglielmi V.
Curr Obes Rep. 2025 Feb 3;14(1):17.
doi: 10.1007/s13679-025-00609-z.
Longer-term effects of intermittent fasting on body composition and cardiometabolic health in adults with overweight and obesity: A systematic review and meta-analysis.
Khalafi M, Maleki AH, Ehsanifar M, Symonds ME, Rosenkranz SK.
Obes Rev. 2025 Feb;26(2):e13855.
doi: 10.1111/obr.13855.
Effect of Intermittent Fasting on Liver Function Tests: A Systematic Review and Meta-Analysis of Randomized Clinical Trials.
Ranjbar M, Shab-Bidar S, Mohammadi H, Djafarian K.
Nutr Rev. 2025 Mar 1;83(3):e965-e979.
doi: 10.1093/nutrit/nuae070.
Prophylactic effects of nutrition, dietary strategies, exercise, lifestyle and environment on nonalcoholic fatty liver disease.
Hao X, Song H, Su X, Li J, Ye Y, Wang C, Xu X, Pang G, Liu W, Li Z, Luo T.
Ann Med. 2025 Dec;57(1):2464223.
doi: 10.1080/07853890.2025.2464223.
Intermittent fasting and neurodegenerative diseases: Molecular mechanisms and therapeutic potential.
Lv R, Liu B, Jiang Z, Zhou R, Liu X, Lu T, Bao Y, Huang C, Zou G, Zhang Z, Lu L, Yin Q.
Metabolism. 2025 Mar;164:156104.
doi: 10.1016/j.metabol.2024.156104.
Optimiser les Horaires des Repas pour Réduire les Risques Cardiovasculaires et Cérébrovasculaires
Le jeûne intermittent aide à combattre l’obésité
Le stress fait partie de nos vies modernes, mais saviez-vous qu’il peut aussi impacter votre intimité ? Baisse du désir, troubles de l’érection, plaisir en berne… Comment expliquer ce phénomène et, surtout, comment retrouver une sexualité épanouie malgré les tensions du quotidien ?
Quand le stress s’installe, la libido en pâtit. Les réactions du corps deviennent plus lentes, et le plaisir peut sembler moins intense.
Un cadre en entreprise témoignait récemment :
« Lors des périodes de forte pression au travail, je me sentais tellement épuisé que l’idée même d’un rapport sexuel me semblait être une tâche supplémentaire plutôt qu’un moment de plaisir. »
Tout n’est pas perdu ! Une étude montre que des stimuli érotiques peuvent réduire la réponse au stress. Regarder une scène sensuelle ou se remémorer un moment intime agréable diminue la production de cortisol et favorise la détente.
Une femme confiait récemment qu’après une journée éprouvante, elle lisait des romans érotiques pour « réveiller » son désir.
Résultat ? Des moments plus spontanés et moins parasités par les tensions de la journée.
Plusieurs facteurs entrent en jeu dans la vie intime d’un couple :
Un couple racontait que, lorsqu’ils essayaient d’avoir un enfant, la pression de la conception les stressait tellement qu’ils avaient paradoxalement moins de rapports. Ils ont dû apprendre à lâcher prise pour retrouver leur complicité naturelle.
Le stress ne doit pas être un obstacle à l’épanouissement sexuel. En apprenant à le gérer et en cultivant le plaisir, la chambre peut redevenir un espace de détente et de complicité. Et vous, êtes-vous prêt(e) à faire du bien à votre désir ?
Qu'en pensez-vous ?
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Sources :
The Sex and Stress Connection by Jaclyn Smeaton, ND
Chronic stress and sexual function in women
Hamilton LD, et al. J Sex Med. 2013.
PMID: 23841462
Predictors of Sexual Intercourse Frequency Among Couples Trying to Conceive
Gaskins AJ, Sundaram R, Buck Louis GM, Chavarro JE.
J Sex Med. 2018 Apr;15(4):519-528.
doi: 10.1016/j.jsxm.2018.02.005.
Exploring women's postpartum sexuality: social, psychological, relational, and birth-related contextual factors
Hipp LE, Kane Low L, van Anders SM.
J Sex Med. 2012 Sep;9(9):2330-41.
doi: 10.1111/j.1743-6109.2012.02804.x.
The effect of a primary sexual reward manipulation on cortisol responses to psychosocial stress in men
Creswell JD, Pacilio LE, Denson TF, Satyshur M.
Psychosom Med. 2013 May;75(4):397-403.
doi: 10.1097/PSY.0b013e31828c4524.
L’épilepsie est une maladie neurologique chronique caractérisée par des crises récurrentes.
Bien que plusieurs facteurs comme les prédispositions génétiques, les infections ou les blessures cérébrales puissent en être à l'origine, le stress est un facteur déclencheur bien connu pour de nombreuses personnes épileptiques.
Qu'il soit aigu ou prolongé, le stress peut rendre les crises plus fréquentes et plus sévères.
Jusqu'à 50 % des personnes atteintes d'épilepsie rapportent le stress comme principal facteur déclencheur de crises.
Lorsque nous sommes stressés, notre corps libère du cortisol, l'hormone du stress. En excès, cette hormone peut favoriser les crises d'épilepsie en modifiant l'équilibre des neurotransmetteurs dans le cerveau.
En plus du cortisol, le stress stimule la production de neurostéroïdes, des substances naturelles aux effets calmants.
Ces molécules, comme l'allopregnanolone et le THDOC (allotetrahydrodeoxycorticosterone), agissent sur les récepteurs GABA-A, qui sont essentiels pour inhiber l'activité neuronale excessive et prévenir les crises.
Cependant, un stress chronique réduit la production de ces neurostéroïdes, affaiblissant ainsi leur effet protecteur. Moins de frein sur l'activité neuronale signifie un risque accru de crises.
C'est pour cette raison que certaines molécules, comme les benzodiazépines (ex : diazépam), qui renforcent l'effet du GABA sur son récepteur, sont utilisées en traitement de crise.
Le diagnostic d'épilepsie peut être une source importante de stress. L'incertitude sur la survenue des crises et la perte de contrôle engendrent souvent de l'anxiété, pouvant à son tour aggraver la fréquence des crises. Ce cercle vicieux entre stress et épilepsie est un défi pour de nombreux patients.
"Dans plus de moitié des cas, l'épilepsie est associée à des comorbidités psychiatriques, telles que les troubles anxieux (34,4 %), dysphoriques (22 %), ou la dépression (16 %).
Mais le Stress est le facteur déclenchant le plus rapporté par les patients en cas d'épilepsie pharmaco-résistante. Il peut avoir un réel effet sur la fréquence des crises."
Si le stress impacte votre état de santé et favorise les crises, voici quelques stratégies pour mieux le contrôler :
Si le stress devient trop difficile à gérer, n’hésitez pas à consulter votre médecin, un neurologue ou un infirmier spécialisé en épilepsie. Ils pourront vous guider vers des solutions adaptées pour réduire l'impact du stress sur votre santé.
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Sources :
✍️ Quels liens entre traumatisme et épilepsie ?
✍️ Is there a physiological role for the neurosteroid THDOC in stress-sensitive conditions?
Reddy DS.
Trends Pharmacol Sci. 2003 Mar;24(3):103-6.
doi: 10.1016/S0165-6147(03)00023-3.
✍️ Épilepsie : gare au stress !
Dr Nathalie Szapiro- 27/05/2022
🎥 Seizures and Stress: What it Means, How to Block the Connection
Dr. Michael Privitera
Epilepsy Foundation
✍️ Quels liens entre traumatisme et épilepsie ?
✍️ GABAergic and glutamatergic inputs to the medulla oblongata and locus coeruleus noradrenergic pathways are critical for seizures and postictal antinociception neuromodulation.
Mendonça-Dos-Santos M, Gonçalves TCT, Falconi-Sobrinho LL, Dos Anjos-Garcia T, Matias I Jr, de Oliveira RC, Dos Santos Sampaio MF, Dos Santos Cardoso F, Dos Santos WF, Machado HR, Coimbra NC.
Sci Rep. 2024 Feb 19;14(1):4069.
doi: 10.1038/s41598-024-53744-3.
✍️ Geraniol Ameliorates Pentylenetetrazol-Induced Epilepsy, Neuroinflammation, and Oxidative Stress via Modulating the GABAergic Tract: In vitro and in vivo studies.
Younis NS, Almostafa MM, Mohamed ME.
Drug Des Devel Ther. 2024 Dec 5;18:5655-5672.
doi: 10.2147/DDDT.S481985.
✍️ Role of inflammasomes and neuroinflammation in epilepsy.
Hollis A, Lukens JR.
Immunol Rev. 2025 Jan;329(1):e13421.
doi: 10.1111/imr.13421.
✍️ Chronic stress intensify PTZ-induced seizures by triggering neuroinflammation and oxidative stress.
Khan JZ, Zainab SR, Rehman MU, Abid M, Mazhar MU, Shah FA, Tipu MK.
Biochem Biophys Res Commun. 2024 Oct 15;729:150333.
doi: 10.1016/j.bbrc.2024.150333.
✍️ Impact of post-traumatic stress disorder on epileptogenic networks: a functional connectivity study.
Soncin LD, Simula S, Hemmer N, Mourre H, Arthuis M, Makhalova J, Benar C, Faure S, Bartolomei F.
Sci Rep. 2024 Dec 30;14(1):31688.
doi: 10.1038/s41598-024-81164-w.
✍️ Impact of Stress on Epilepsy: Focus on Neuroinflammation-A Mini Review.
Espinosa-Garcia C, Zeleke H, Rojas A.
J Mol Sci. 2021 Apr 14;22(8):4061.
doi: 10.3390/ijms22084061.
✍️ Does Stress Trigger Seizures? Evidence from Experimental Models.
Reddy DS, et al.
Curr Top Behav Neurosci. 2022.
DOI: 10.1007/7854_2020_191
Dans les années 1930, Otto Warburg a mis en évidence une caractéristique singulière des cellules cancéreuses : leur dépendance accrue au glucose.
Contrairement aux cellules normales, qui utilisent la respiration mitochondriale en présence d’oxygène, les cellules cancéreuses favorisent la glycolyse, même en conditions aérobies.
Ce phénomène, connu sous le nom d’effet Warburg, permet aux cellules tumorales de :
Des facteurs de transcription comme HIF-1 (Hypoxia-Inducible Factor 1) et des voies de signalisation spécifiques sont impliqués dans ce mécanisme. Cette dépendance au glucose offre une opportunité unique pour développer des thérapies ciblées perturbant le métabolisme énergétique des cellules cancéreuses.
Le stress chronique, fréquent chez les patients atteints de cancer, joue un rôle crucial dans la régulation de la glycémie. Il déclenche une libération excessive de cortisol, l’hormone du stress, qui :
Ainsi, le stress contribue indirectement à alimenter les cellules cancéreuses en glucose, renforçant leur croissance et leur survie. La gestion du stress devient donc un enjeu essentiel pour maintenir une glycémie équilibrée et limiter l’accès des cellules tumorales au glucose
Pendant les traitements : Manger selon ses besoins Priorité à une alimentation qui maintient l’énergie et le plaisir, tout en gérant les effets secondaires (nausées, fatigue). Favoriser des aliments riches en protéines pour préserver la masse musculaire et des aliments bien tolérés.
Le sucre : Ni interdit ni incontournable L’élimination totale du sucre n’est pas recommandée. Un cadre modéré, limitant les excès et favorisant les sucres à faible index glycémique (fruits, céréales complètes), est préférable. Une restriction excessive du sucre peut entraîner une baisse d’énergie et affecter négativement le bien-être (réduction de la sérotonine).
Associations alimentaires intelligentes Associer glucides, fibres et protéines pour ralentir l’absorption du glucose et prévenir les pics glycémiques. Limiter les aliments ultra-transformés et privilégier des options nutritives et complètes.
Un accompagnement par des médecins ou des nutritionnistes est essentiel pour :
La gestion de la glycémie en cas de cancer est un équilibre délicat qui nécessite :
En complément des traitements actuels, cibler le métabolisme des cellules cancéreuses en perturbant leur dépendance au glucose et en régulant la glycémie grâce à une approche individualisée offre des perspectives prometteuses. La réduction du stress, un soutien nutritionnel adapté et une meilleure compréhension de l’effet Warburg contribuent à améliorer la qualité de vie et l’efficacité des traitements.
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Sources :
L’effet Warburg
De la théorie du cancer aux applications thérapeutiques en cancérologie
Enabling tumor-specific drug delivery by targeting the Warburg effect of cancer.
Zhang J, Pan T, Lee J, Goldberg S, King SA, Tang E, Hu Y, Chen L, Hoover A, Zhu L, Eng OS, Dekel B, Huang J, Wu X.
Cell Rep Med. 2025 Jan 7:101920.
doi: 10.1016/j.xcrm.2024.101920.
Modelling the Impact of HIF on Metabolism and the Extracellular Matrix: Consequences for Tumour Growth and Invasion.
Spinicci K, Powathil G, Stéphanou A.
Bull Math Biol. 2025 Jan 3;87(2):27.
doi: 10.1007/s11538-024-01391-0.
Sucre et cancer mythe ou réalité ?
Docteur Delphine LICHTE-CHOUKROUN
Reductive stress-a common metabolic feature of obesity and cancer.
Luo M, Ma X, Ye J.
Acta Pharm Sin B. 2024 Dec;14(12):5181-5185.
doi: 10.1016/j.apsb.2024.08.034.
Le Réseau NACRe
Réseau Nutrition Activité physique Cancer Recherche
Le "Blue Monday", qui tire son nom de l’expression anglaise "to feel blue", signifiant être déprimé, est censé être le troisième lundi de janvier, le jour le plus triste de l'année.
En 2005, un psychologue de l'université de Cardiff, Cliff Arnall, publie une étude dans laquelle il présente une formule permettant de déterminer ce jour "tristement" particulier. Selon cette théorie, le "Blue Monday" résulterait de la convergence de plusieurs facteurs négatifs : le début de la semaine, l'attente du salaire du mois, la météo froide et les longues nuits de janvier, la période post-fêtes marquée par des dettes de Noël non réglées, et l'abandon des bonnes résolutions.
Cependant, cette formule s'est avérée être totalement infondée.
Arnall a lui-même reconnu quelques années plus tard qu'il avait créé cette théorie à la demande de l'agence de voyages Sky Travel, qui cherchait à augmenter ses ventes durant cette période creuse. L'objectif était de pousser les gens à réserver des voyages en leur faisant croire que le "Blue Monday" était un pic de déprime, une excuse pour partir loin du quotidien.
Le mot lundi tire son origine de deux termes latins : lunis, dérivé de lunæ, qui signifie « lune », et dies, qui veut dire « jour ». Ainsi, lunis + dies a donné naissance à « lundi », qui s’écrivait autrefois « lunsdi ». Cette étymologie se reflète encore plus clairement dans d'autres langues latines, comme l'italien lunedì ou l'espagnol lunes. Le lundi était consacré à la lune, tout comme le dimanche (dies Solis) était associé au soleil. Cette tradition reflète l'influence des cycles célestes sur le temps et la vie quotidienne, avec la lune symbolisant la nuit, le féminin, et les rythmes naturels comme les marées et les cycles lunaires.
Le lundi, souvent perçu comme un retour brutal à la routine, porte une réputation déprimante, symbolisant la fin du week-end et le poids des obligations. Mais est-il réellement le jour où les émotions sombres atteignent leur paroxysme, notamment en lien avec les suicides ?
Une étude menée en Corée du Sud entre 2012 et 2017 sur plus de 1,6 million de décès, dont près de 80 500 suicides, révèle que 16 % de ces suicides se sont produits un lundi, un pourcentage plus élevé que celui observé le samedi (12,4 %) ou le dimanche (13 %).
Ce chiffre pourrait suggérer que le lundi est un jour particulièrement vulnérable.
Cependant, après un ajustement des résultats pour des facteurs comme l'âge et le sexe, il apparaît que cette tendance n'est pas unique aux suicides, mais concerne de manière générale un nombre plus élevé de décès ce jour-là...
Le lundi marque la transition brutale entre le repos du week-end et les pressions du quotidien. Ce changement de rythme peut accroître le stress et rendre les difficultés psychologiques encore plus lourdes à supporter, en particulier pour ceux déjà fragilisés. Le lundi devient ainsi un jour symbolique de vulnérabilité émotionnelle, un moment où le poids de la semaine à venir semble particulièrement pesant.
Bien que l’étude ne prouve pas que le lundi soit spécifiquement le jour le plus risqué pour les suicides, elle met en lumière la nécessité de prendre des mesures préventives :
Le lundi, symbole de reprise, peut aussi être un moment pour tendre la main. Que ce soit à travers un véritable soutien professionnel ou un simple geste d’attention, chaque action compte. Réduire la stigmatisation autour de la dépression et des idées suicidaires est essentiel pour aborder ces sujets sous un angle plus humain et préventif.
Que ce soit le lundi ou un autre jour, chaque instant est une opportunité de prévenir le suicide et d’accompagner ceux qui en ressentent le poids. Il ne s'agit pas simplement de parler du "Blue Monday", mais de comprendre que chaque jour offre la possibilité d'apporter un soutien essentiel à ceux qui en ont besoin.
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Sources :
Monday peak is unique to suicide? Comparison of weekly distribution by causes of death using national representative cohort database.
Park GWV, Cho SI.
Suicide Life Threat Behav. 2023 Aug;53(4):613-627. doi: 10.1111/sltb.12968. Epub 2023 May 11.
La psychose est une condition qui altère la perception de la réalité, provoquant des hallucinations (voir ou entendre des choses inexistantes) ou des idées délirantes (croyances erronées).
Avant l’apparition de la psychose, certaines personnes présentent des signes avant-coureurs. Ces personnes sont plus vulnérables à des déclencheurs, notamment le stress psychosocial et l’hypersensibilité interpersonnelle.
Le stress psychosocial regroupe les pressions liées à des événements de vie difficiles (traumatismes, conflits) et à des interactions sociales stressantes (discriminations, critiques).
Chez les personnes vulnérables on retrouve souvent des traumatismes passés et récents. Ceux qui ont vécu des abus ou des expériences négatives dans leur enfance sont en effet plus sensibles au stress et ont un risque accru de développer une psychose.
Les petits tracas répétés, comme des malentendus ou des échecs, ont un impact cumulatif qui amplifie les symptômes.
Les chercheurs observent que plus le stress est intense et fréquent, plus les symptômes psychotiques (hallucinations, idées délirantes) s’aggravent.
Selon le modèle de stress-vulnérabilité, le stress chronique surcharge l'organisme et active une vulnérabilité biologique sous-jacente.
Le modèle stress-vulnérabilité souligne qu’une issue favorable à un trouble psychiatrique est plus probable lorsque plusieurs facteurs sont pris en compte : la réduction ou la gestion efficace du stress environnemental, l’adhésion rigoureuse au traitement médicamenteux prescrit et l’évitement de substances comme l’alcool et les drogues.
L’hypersensibilité interpersonnelle correspond à une sensibilité excessive au jugement ou aux interactions sociales.
Les personnes hypersensibles se sentent facilement rejetées ou critiquées, même dans des situations anodines.
Elles ont tendance à ruminer leurs interactions, se préoccupant constamment de ce que les autres pensent.
Elles évitent les relations sociales pour éviter le stress qu’elles provoquent, ce qui aggrave leur isolement.
Cette hypersensibilité génère un cercle vicieux : elle augmente le stress ressenti dans les relations, et ce stress aggrave les symptômes psychotiques chez les personnes vulnérables.
Le stress psychosocial et l’hypersensibilité interpersonnelle sont étroitement liés et jouent un rôle central dans le risque de psychose.
Le stress amplifie la sévérité des symptômes psychotiques.
L’hypersensibilité rend les relations stressantes, ce qui favorise le retrait social et diminue les chances de recevoir de l’aide.
Pour prévenir la psychose, il est essentiel de réduire le stress psychosocial, par des thérapies qui enseignent à mieux gérer les émotions et les défis quotidiens et de renforcer les compétences sociales, pour diminuer l’hypersensibilité et permettre de créer des relations apaisantes.
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Sources :
Georgiades, A., Almuqrin, A., Rubinic, P. et al.
Psychosocial stress, interpersonal sensitivity, and social withdrawal in clinical high risk for psychosis: a systematic review.
Schizophr 9, 38 (2023). https://doi.org/10.1038/s41537-023-00362-z
Le modèle vulnérabilité-stress
https://www.psychopap.com/wp-content/uploads/2020/06/6-groupe-HA.pdf
Les festivités de fin d’année, synonymes de délices culinaires, peuvent parfois bouleverser nos habitudes alimentaires.
Cela peut rendre difficile le maintien d'un programme alimentaire sain, notamment pour ceux qui surveillent leur consommation de glucides.
Avec une stratégie adaptée, vous pouvez non seulement faire des choix alimentaires éclairés, mais aussi profiter pleinement des moments précieux en famille et entre amis.
Si vous savez qu'un repas festif inclura des aliments riches, prenez des décisions proactives :
Mangez un repas léger et équilibré avant et après la fête pour éviter les excès.
Proposez d’apporter un plat sain que vous appréciez et que les autres pourront aussi découvrir.
Plutôt que de viser la perfection, concentrez-vous sur un équilibre global.
Les fêtes sont un moment de célébration, et l’aspect émotionnel et social des repas est aussi important que la nourriture elle-même. Mangez en pleine conscience, dégustez vos plats préférés lentement, savourez chaque bouchée, et concentrez-vous sur le plaisir de partager ces instants avec vos proches.
Choisissez des glucides complexes, riches en fibres, comme les légumes, les céréales complètes ou les légumineuses, pour stabiliser votre glycémie.
Limitez les aliments transformés et sucrés, mais accordez-vous une petite portion de dessert si vous en avez envie.
Une alimentation équilibrée et une approche flexible vous permettront de traverser cette période festive avec sérénité et bien-être.
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Sources :
Effect of the holiday season in patients with diabetes: glycemia and lipids increase postholiday, but the effect is small and transient.
Jones AG, McDonald TJ, Hattersley AT, Shields BM.
Diabetes Care. 2014;37(5):e98-9. doi: 10.2337/dc13-2353.
Effects of health education on glycemic control during holiday time in patients with type 2 diabetes mellitus.
Chen HS, Wu TE, Jap TS, Chen RL, Lin HD.
Am J Manag Care. 2008 Jan;14(1):45-51.
PMID: 18197745
A prospective study of glycemic control during holiday time in type 2 diabetic patients.
Chen HS, Jap TS, Chen RL, Lin HD.
Diabetes Care. 2004 Feb;27(2):326-30. doi: 10.2337/diacare.27.2.326.
PMID: 14747208
Le Prédiabète est un stade intermédiaire entre une glycémie normale et le diabète.
Son histoire reflète l’évolution des connaissances médicales et des efforts pour prévenir le diabète de type 2, maladie qui touche des millions de personnes dans le monde.
L’American Diabetes Association (ADA) créée en 1997 la catégorie du prédiabète, en définissant un premier critère basé sur la glycémie à jeun.
Une glycémie de 110 à 125 mg/dL (6,1-6,9 mmol/L) était considérée comme un signe de prédiabète.
Cette définition est rapidement adoptée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
L’objectif est simple : identifier les personnes à risque pour intervenir avant qu’elles ne développent un diabète.
En 2003, l’ADA abaisse le seuil de la glycémie à jeun pour le prédiabète à 100-125 mg/dL (5,6-6,9 mmol/L).
Les chercheurs constatent que parmi les personnes diagnostiquées en état de prédiabète, celles ayant une glycémie à jeun élevée (110-125 mg/dL) évoluent moins souvent vers un diabète que celles identifiées grâce à un autre test, l’hyperglycémie provoquée (HGPO), qui mesure la glycémie deux heures après l’ingestion de glucose.
En abaissant le seuil de glycémie à jeun à 100 mg/dL, on inclut davantage de personnes à risque, ce qui rapproche le nombre de personnes diagnostiquées comme prédiabétiques par la glycémie à jeun de celui identifié par l’HGPO. Cela permet de mieux équilibrer les résultats des deux méthodes, même si cela signifie parfois inclure des individus qui n’évolueront pas vers un diabète.
Un nouvel acteur entre en jeu : l’HbA1c, un marqueur mesurant la moyenne de la glycémie sur les 2-3 derniers mois.
Les experts propose de diagnostiquer le diabète avec une HbA1c ≥ 6,5 % (48 mmol/mol).
Pour le prédiabète, ils suggère une HbA1c entre 6,0 % et 6,4 % (42-48 mmol/mol), indiquant un besoin de suivi rapproché et d’interventions précoces.
Cependant, l’OMS est plus prudente. Elle adopte le critère d’HbA1c pour le diabète, mais n’établit pas de seuil spécifique pour le prédiabète, jugeant les preuves insuffisantes.
L’ADA prend une décision audacieuse :
Elle définit une nouvelle plage pour le prédiabète, avec une HbA1c de 5,7 % à 6,4 % (39-48 mmol/mol).
Ce critère, basé sur des données épidémiologiques, élargit le nombre de personnes identifiées comme étant à risque de diabète.
L’histoire du Prédiabète montre que le Dépistage et la Prévention du diabète sont en constante évolution.
Avec des outils comme l’HbA1c et une meilleure compréhension des facteurs de risque, les professionnels de santé peuvent intervenir plus tôt et aider à réduire l’impact du diabète dans la population.
Reste à trouver l’équilibre entre identifier suffisamment de personnes à risques sans surdiagnostiquer.
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Sources :
A Reappraisal of Prediabetes
Mayer B. Davidson, Richard A. Kahn
The Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism, Volume 101, Issue 7, 1 July 2016, Pages 2628–2635,
https://doi.org/10.1210/jc.2016-1370
Les festivités de fin d’année, bien qu’emplies de moments joyeux et de convivialité, peuvent également devenir une source de stress pour beaucoup.
Pour certains, il s'agit d'une longue liste de choses à faire...
Les tensions familiales latentes ou les désaccords peuvent facilement refaire surface, surtout dans des environnements déjà stressants. Cela entraîne souvent une charge émotionnelle supplémentaire, exacerbée par des attentes souvent trop élevées d'harmonie.
Le désir de faire plaisir à tout prix peut pousser à des dépenses excessives, générant une anxiété financière qui peut persister bien au-delà des fêtes.
On arrive souvent à cette période déjà fatigué, et l’enchaînement des activités festives et des longues soirées peut épuiser davantage le corps et l’esprit. Cela se traduit par une baisse de vigilance, de patience et de tolérance.
Les horaires perturbés, les nuits trop courtes et les réveils précoces provoquent un effet cumulatif sur l’humeur, les capacités cognitives et la santé globale.
La surconsommation lors des repas festifs peut entraîner des maux physiques, des conflits amplifiés par la désinhibition et un mal-être persistant le lendemain.
Entre les obligations sociales, la préparation des repas et les courses de dernière minute, le temps semble s’écouler trop vite. Cela peut provoquer une sensation de débordement, augmentant l’irritabilité et nuisant à la qualité des interactions sociales.
Organisez vos tâches à l’avance et concentrez-vous sur l’essentiel pour éviter le surmenage.
Prévoyez des dépenses réalistes pour les cadeaux et les festivités, afin de garder le contrôle sur vos finances.
Adoptez une approche équilibrée pour la nourriture et l’alcool, et veillez à maintenir un rythme de sommeil régulier.
Accordez-vous des pauses pour vous ressourcer, même pendant les périodes chargées.
Adoptez une attitude bienveillante et pratiquez des techniques de gestion émotionnelle pour désamorcer les tensions familiales.
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Sources :
📽 How to overcome holiday stress & enjoy the season
📽 Navigating holiday stress