La qualité du sommeil est un facteur déterminant dans la régulation de la glycémie, particulièrement chez les personnes atteintes de prédiabète ou de diabète de type 2 (DT2).
Une série d’études a démontré qu’un sommeil perturbé – caractérisé par une mauvaise qualité, des horaires de coucher irréguliers ou des durées inadéquates (trop courtes ou trop longues) – est fortement associé à un mauvais contrôle glycémique.
Ces troubles entraînent une augmentation de la réponse glycémique postprandiale, surtout après le petit-déjeuner, et impactent négativement les niveaux d’HbA1c, un marqueur essentiel pour évaluer la gestion du diabète.
Chez les patients DT2, certains facteurs aggravants ont été identifiés, notamment le sexe féminin, une qualité de sommeil insuffisante et la présence d’apnée obstructive du sommeil (AOS).
Ces éléments augmentent le risque de déséquilibre glycémique et rendent encore plus nécessaire l’adoption d’habitudes de sommeil saines. Un horaire de coucher régulier et une durée de sommeil appropriée sont des leviers essentiels pour maintenir des glycémies dans la norme. En parallèle, l’évaluation systématique des patients diabétiques pour détecter et traiter l’AOS peut contribuer à améliorer leur santé métabolique globale.
Pour approfondir la compréhension du lien entre sommeil et régulation glycémique, les chercheurs préconisent l’utilisation d’outils objectifs capables de mesurer précisément la qualité du sommeil.
Parmi eux, l’actigraphie se distingue comme une méthode non invasive et pratique : un petit appareil porté au poignet, similaire à une montre, enregistre les mouvements pendant le sommeil sur plusieurs jours. Cela permet d’évaluer la durée, l’efficacité et les cycles de sommeil, offrant une vue d’ensemble des habitudes de repos de la personne.
D’autre part, la polysomnographie constitue un examen plus complet, réalisé en laboratoire ou à domicile. Elle mesure une gamme de paramètres physiologiques, comme l’activité cérébrale (électroencéphalogramme), la respiration, le rythme cardiaque et les mouvements musculaires, durant une nuit entière. Cet outil est particulièrement précieux pour diagnostiquer des troubles complexes, comme l’apnée obstructive du sommeil.
Ces technologies fournissent une compréhension approfondie des interactions entre les troubles du sommeil et la santé métabolique. Elles ouvrent également la voie à des interventions personnalisées, non pharmacologiques, visant à aider les patients prédiabétiques ou diabétiques de type 2 à mieux gérer leur glycémie en améliorant leur sommeil. Ces approches constituent une stratégie prometteuse pour limiter les complications liées au diabète tout en favorisant une meilleure qualité de vie.
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Sources :
Impact du sommeil sur la glycémie
✍️ Glycemic control and its association with sleep quality and duration among type 2 diabetic patients
Yadelew Yimer Shibabaw, Tadesse Asmamaw Dejenie, Kibur Hunie Tesfa
doi.org/10.1016/j.metop.2023.100246
✍️ Impact of insufficient sleep on dysregulated blood glucose control under standardised meal conditions.
Tsereteli N, et al. Diabetologia. 2022.
PMID: 34845532
Le stress influence nos comportements alimentaires de manière surprenante.
Une étude récente révèle que des niveaux élevés de cortisone dans les cheveux – un indicateur de stress chronique – sont associés à des fringales et à une alimentation émotionnelle.
Pour comprendre ce lien, distinguons ces deux hormones essentielles :
Cortisol, “hormone du stress”:
La Cortisone, sa forme dérivée:
En résumé, le cortisol agit dans l’urgence, tandis que la cortisone trace l’histoire de votre stress.
Why does stress cause cravings?
Quand le stress s’installe :
Pour les personnes obèses, ce phénomène complique :
La solution réside dans des pratiques simples et efficaces : relaxation, méditation, activité physique, autohypnose ou thérapie. Ces stratégies vous aident à retrouver un équilibre, à la fois hormonal et émotionnel.
En prenant soin de votre stress, vous prenez soin de votre santé et de votre bien-être global.
Qu'en pensez-vous ?
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Sources :
Long-term hair cortisone and perceived stress are associated with long-term hedonic eating tendencies in patients with obesity.
Kuckuck S, van der Valk ES, Lengton R, März J, Hillegers MHJ, Penninx BWJH, Kavousi M, Boon MR, van den Berg SAA, van Rossum EFC.
Psychoneuroendocrinology. 2025 Jan;171:107224.
doi: 10.1016/j.psyneuen.2024.107224.
Perceived Stress, Hair Cortisol and Hair Cortisone in Relation to Appetite-Regulating Hormones in Patients with Obesity.
Kuckuck S, Lengton R, Meeusen REH, van der Valk ES, Hillegers MHJ, Penninx BWJH, Kavousi M, Visser V, Boon MR, van den Berg SAA, van Rossum EFC.
Obes Facts. 2024 Oct 21:1-16.
doi: 10.1159/000542079.
Different Types of Glucocorticoids to Evaluate Stress and Welfare in Animals and Humans: General Concepts and Examples of Combined Use.
Botía M, et al.
Metabolites. 2023.
Doi: 10.3390/metabo13010106
Cardiovascular Disease and Hair Cortisol: a Novel Biomarker of Chronic Stress
https://link.springer.com/article/10.1007/s11886-019-1208-7#:~:text=Hair%20cortisol%20may%20be%20a,into%20hair%20over%20several%20weeks.
Measuring cortisol in hair, a new diagnostic tool for even very moderate Cushing's syndrome
https://www.egora.fr/medical/actus-medical/mesurer-le-cortisol-dans-les-cheveux-un-nouveau-moyen-diagnostique-du
Par Marc Dellière
Dans les parcours exigeants, comme ceux des étudiants en médecine ou des jeunes adultes engagés dans des formations intenses, la gestion du stress chronique et la qualité du sommeil jouent un rôle déterminant pour le bien-être et les performances.
Les données biométriques d’une étude sur les étudiants en médecine montrent que seulement 15,91 % d’entre eux dorment en moyenne 7 heures ou plus par nuit, tandis que plus de la moitié dorment moins de 6 heures par nuit. Ce déficit, associé à des périodes récurrentes de "dette de sommeil" (38 % des étudiants ayant au moins trois nuits consécutives de sommeil insuffisant), affecte non seulement leurs capacités cognitives mais renforce aussi un stress chronique, surtout en raison de la difficulté accrue à récupérer dans un contexte d'apprentissage intensif.
Souvent perçue comme un "rite de passage," la privation de sommeil devient courante dans ces environnements, malgré ses effets délétères sur la concentration, la mémoire et la récupération émotionnelle.
La normalisation de ces comportements de privation de sommeil tend à modifier la perception de ses effets, poussant les jeunes adultes à minimiser son importance pour leur santé.
Face aux exigences de ces parcours, une formation proactive en gestion du stress et du sommeil s'avère essentielle.
Elle pourrait inclure des stratégies concrètes pour optimiser la qualité du sommeil, reconnaître les signes de fatigue chronique et réduire la "dette de sommeil," un phénomène où le manque de sommeil s’accumule, entraînant des impacts cognitifs et émotionnels à long terme.
En intégrant des compétences en gestion du stress et en hygiène du sommeil dans les programmes de formation, on renforcerait la résilience des jeunes face aux pressions académiques et professionnelles. Ces compétences permettent en effet de préserver la santé mentale et physique tout en optimisant la performance et l’apprentissage.
Ainsi, mieux armés pour gérer le stress, ces futurs professionnels seraient plus à même de développer des habitudes de vie durables, favorisant leur épanouissement personnel et leur réussite dans des environnements exigeants.
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Sources :
Oberleitner LM, Baxa DM, Pickett SM, Sawarynski KE. Biometrically measured sleep in medical students as a predictor of psychological health and academic experiences in the preclinical years.
Med Educ Online. 2024 Dec 31;29(1):2412400.
doi: 10.1080/10872981.2024.2412400
Par Marc Dellière
Une étude récente a montré qu'une perte de poids de plus de 5 %, obtenue grâce à de meilleures habitudes de vie (comme des conseils alimentaires et plus d'exercice), a permis à 43 % des personnes atteintes de prédiabète de retrouver une glycémie normale.
Ces personnes ont ainsi réduit leur risque de développer un diabète de type 2 de 73 % par rapport à celles qui n'ont pas réussi à rétablir leur taux de sucre.
La perte de poids n'est pas seulement bénéfique pour la santé physique et le prédiabète, elle peut également réduire considérablement le stress.
En effet, maintenir un poids santé aide à équilibrer les niveaux d'hormones comme le cortisol, souvent qualifiée d'« hormone du stress ».
Une alimentation saine et une activité physique régulière – essentielles pour perdre du poids – améliorent la gestion de l'humeur et diminuent les symptômes de stress chronique. De plus, les bienfaits de la perte de poids sur la qualité du sommeil et l'énergie renforcent la résilience mentale, facilitant ainsi une meilleure gestion des situations stressantes au quotidien.
Une perte de 7 % de votre poids corporel peut contribuer à inverser le prédiabète et à atténuer le stress. En surveillant vos habitudes alimentaires et vos activités physiques, vous pouvez également stabiliser votre humeur et réduire les fluctuations d'énergie, souvent liées au stress chronique.
Pour une alimentation équilibrée, essayez de remplir la moitié de votre assiette de légumes non féculents (comme les asperges, les carottes et les choux de Bruxelles), un quart d'aliments riches en amidon (comme les pommes de terre et le maïs) et le dernier quart de protéines (comme le poulet, le poisson ou les haricots).
Limitez les glucides rapides, qui peuvent provoquer des pics de glycémie et des variations d'énergie, entraînant une augmentation du stress. Une alimentation équilibrée permet de maintenir des niveaux de glucose stables, essentiels pour la sérénité et la prévention du diabète.
L'activité physique régulière est un pilier pour gérer le prédiabète et réduire le stress. Une marche rapide de 30 minutes, cinq fois par semaine, ou d'autres activités plaisantes (comme la danse ou la natation) peut aider à réduire le taux de cortisol.
Alterner entre exercices d'endurance et renforcement musculaire (comme les pompes ou la musculation) est optimal pour le bien-être mental et physique.
Pratiquer ces activités avec un partenaire peut également renforcer la motivation et améliorer le bien-être.
Un sommeil réparateur est essentiel pour maintenir une glycémie stable et limiter les effets du stress. Dormir moins de 5 heures par nuit augmente le risque de prédiabète et aggrave le stress chronique. Dormir entre 7 et 8 heures est idéal pour un équilibre mental et physique.
Pour mieux dormir, évitez l'alcool et la caféine le soir, respectez des horaires fixes, et adoptez une routine apaisante avant de vous coucher. Un bon sommeil favorise une meilleure gestion émotionnelle et réduit la sensibilité au stress.
En combinant perte de poids, régulation glycémique, alimentation équilibrée, activité physique et sommeil réparateur, il est possible de réduire efficacement les risques de prédiabète et de stress chronique.
Ces stratégies intégrées créent une base solide pour un bien-être durable, en offrant des objectifs clairs et mesurables, plus performants que les recommandations actuelles pour prévenir le diabète et favoriser une vie plus sereine.
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Sources :
✍️ Prediabetes: You Can Turn It Around
✍️ Prediabetes remission in people with obesity.
Bergman M.
Lancet Diabetes Endocrinol. 2024 Sep;12(9):603-605.
doi: 10.1016/S2213-8587(24)00193-1.
✍️ Efficacy of lifestyle weight loss interventions on regression to normoglycemia and progression to type 2 diabetes in individuals with prediabetes: a systematic review and pairwise and dose-response meta-analyses.
Jayedi A, Soltani S, Emadi A, Najafi A, Zargar MS.
Am J Clin Nutr. 2024 Aug 31:S0002-9165(24)00729-9. doi: 10.1016/j.ajcnut.2024.08.031.
✍️ Prediabetes remission for type 2 diabetes mellitus prevention.
Birkenfeld AL, Mohan V.
Nat Rev Endocrinol. 2024 Aug;20(8):441-442.
doi: 10.1038/s41574-024-00996-8.
✍️ Role of weight loss-induced prediabetes remission in the prevention of type 2 diabetes: time to improve diabetes prevention.
Jumpertz von Schwartzenberg R, Vazquez Arreola E, Sandforth A, Hanson RL, Birkenfeld AL.
Diabetologia. 2024 Aug;67(8):1714-1718.
doi: 10.1007/s00125-024-06178-5.
Par Marc Dellière
Contrairement à une idée reçue, la cigarette ne permet pas de se détendre. Bien que la nicotine offre un soulagement temporaire, elle agit uniquement en réponse à l'envie de fumer, sans réduire le stress à long terme ; en fait, elle l'augmente.
La nicotine est une substance psychoactive qui atteint le cerveau en quelques secondes après inhalation. Elle se fixe sur des récepteurs spécifiques, entraînant la libération de neurotransmetteurs comme la dopamine et la sérotonine, ce qui procure une sensation de plaisir et de légèreté. Cependant, ces effets sont éphémères et rapidement suivis par une dépendance, souvent plus forte que celle liée à l’héroïne.
En raison de cette dépendance, les fumeurs ressentent un besoin constant de fumer pour éviter les symptômes de manque, tels que l'irritabilité et l'anxiété. Ce cycle renforce l'idée fausse que fumer aide à gérer le stress, alors qu'en réalité, la dépendance à la nicotine est la source de leur anxiété.
Des recherches montrent également que le stress peut augmenter l'envie de fumer. Bien que le stress aigu ne fasse pas nécessairement grimper le nombre de cigarettes fumées, il rend le tabagisme plus gratifiant pour les fumeurs dépendants. En effet, ceux qui ont une forte dépendance à la nicotine trouvent plus de plaisir à fumer après un moment de stress, renforçant ainsi leur comportement.
Heureusement, les traitements de substitution nicotiniques, comme les patchs ou les gommes, offrent une alternative pour gérer le manque de nicotine sans les risques liés à la cigarette. Ces méthodes permettent de réduire la dépendance de manière plus sûre et contrôlée, facilitant ainsi le sevrage.
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Sources :
Par Marc Dellière
Le prédiabète est principalement le résultat d'une résistance à l'insuline, une situation dans laquelle les cellules du corps répondent de moins en moins efficacement à l'insuline.
Cette hormone est essentielle pour permettre aux cellules d'absorber le glucose (sucre) présent dans le sang.
Lorsque l'insuline perd de son efficacité, le taux de sucre dans le sang reste anormalement élevé, ce qui conduit à l'apparition du prédiabète.
Plusieurs facteurs contribuent au développement de la résistance à l'insuline, dont certains peuvent être influencés par le mode de vie.
Prévenir et réduire la résistance à l'insuline
En adoptant une approche équilibrée comprenant une alimentation saine, une activité physique régulière, une bonne hygiène de sommeil et une gestion efficace du stress, il est possible de réduire la résistance à l'insuline et de prévenir l'évolution vers le diabète de type 2.
En ciblant ces éléments clés, nous pouvons non seulement ralentir la progression du prédiabète, mais aussi favoriser le bien-être général.
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Sources :
Prédiabète et diabète type 2
Causes et facteurs favorisants du diabète
https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/diabete-adulte/diabete-comprendre/causes-facteurs-favorisants
https://www.mayoclinic.org/diseases-conditions/prediabetes/symptoms-causes/syc-20355278
https://my.clevelandclinic.org/health/diseases/21498-prediabetes
Prediabetes - StatPearls
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/books/NBK459332
Prediabetes: Causes, Symptoms, and Treatment
https://www.webmd.com/diabetes/what-is-prediabetes
Characteristics and risk factors associated with developing prediabetes in Saudi Arabia.
Tourkmani AM, Alharbi TJ, Bin Rsheed AM, Alotaibi AF, AlEisaa M, Youzghadli IM, AlRuthia Y, Alrasheedy AA.
Ann Med. 2024 Dec;56(1):2413922.
doi: 10.1080/07853890.2024.2413922.
Contribution of body mass index, waist circumference, and 25-OH-D3 on the risk of pre-diabetes mellitus in the Chinese population.
Ou Q, Yu J, Lin L, Lin D, Chen K, Quan H.
Aging Male. 2024 Dec;27(1):2297569.
doi: 10.1080/13685538.2023.2297569.
Dairy consumption and risk of prediabetes and type 2 diabetes in the Fenland study.
Slurink IAL, Kupper N, Smeets T, Soedamah-Muthu SS.
Clin Nutr. 2024 Nov;43(11):69-79.
doi: 10.1016/j.clnu.2024.09.026.
Could stress really influence the progression of cancer and impact your chances of recovery?
Psychosocial stress, whether from work responsibilities, family or inequalities, activates the “fight or flight” response, releasing hormones such as epinephrine that increase blood pressure and blood sugar levels.
Although this response is useful in the short term, chronic stress can seriously damage health by weakening the immune system and increasing the risk of heart, metabolic and psychiatric diseases.
When it comes to the link between stress and cancer, research is divided.
While some studies suggest a correlation between chronic stress and certain cancers, such as lung cancer, others have found no clear association. Stress could, however, play an indirect role by encouraging risky behaviors such as smoking or alcoholism.
It has also been observed in the laboratory that chronic stress accelerates the progression or metastasis of certain cancers, notably via hormones such as norepinephrine or glucocorticoids, which affect tumour growth and immune response.
In the case of breast cancer, the leading cause of cancer death in women, many patients attribute their illness to psychosocial stress.
Although the evidence remains contradictory, certain biological mechanisms point to an influence of stress on disease progression.
Activation of the hypothalamic-pituitary-adrenal (HPA) axis and the sympathetic nervous system, as well as reduced immune defenses and increased resistance to chemotherapy caused by stress hormones, are avenues being explored to develop therapeutic interventions aimed at reducing stress and improving chances of survival.
Emotional and social support remains essential for people with cancer.
This has been shown to reduce anxiety and depression while improving clinical outcomes.
In addition, approaches such as mindfulness-based cognitive therapy, hypnosis, and even innovative psychotherapeutic interventions exploring the use of psychedelic substances, show promise in managing stress and anxiety in cancer patients.
A recent meta-analysis involving almost 438,000 participants and 37,000 cancer diagnoses examined the possible interaction between psychosocial factors (such as stress and anxiety) and risk behaviours (smoking, physical inactivity, alcohol).
The results showed no significant interaction in the development of cancer, but they do confirm that these behaviors remain major health risk factors.
In conclusion, although it appears that psychosocial stress does not directly increase the risk of cancer in relation to risky behaviours, it is essential to consider its role in the management of cancer patients.
Approaches combining psychological and pharmacological interventions offer promising avenues for improving quality of life and clinical outcomes.
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Sources:
🎥 STRESS AND CANCER
LACTALK - EPISODE 5 SEASON 3
Dr. Damien Tomasso
Role of transforming growth factor-beta1 pathway in angiogenesis induced by chronic stress in colorectal cancer.
Zhang J, Deng YT, Liu J, Gan L, Jiang Y.
Cancer Biol Ther. 2024 Dec 31;25(1):2366451.
doi: 10.1080/15384047.2024.2366451.
Comments on "Psychosocial factors, health behaviours and risk of cancer incidence: Testing interaction and effect modification in an individual participant data meta-analysis".
Jerjes W.
Int J Cancer. 2024 Dec 1;155(11):2107-2108.
doi: 10.1002/ijc.35113.
Deleterious effects of social isolation on neuroendocrine-immune status, and cancer progression in rats.
Trachtenberg E, Ruzal K, Sandbank E, Bigelman E, Ricon-Becker I, Cole SW, Ben-Eliyahu S, Ben-Ami Bartal I.
Brain Behav Immun. 2024 Oct 6;123:524-539.
doi: 10.1016/j.bbi.2024.10.005.
Mechanisms of stress-attributed breast cancer incidence and progression.
Reznik E, Torjani A.
Cancer Causes Control. 2024 Jul 16.
doi: 10.1007/s10552-024-01884-2.
Psychological stress and the human immune system: a meta-analytic study of 30 years of inquiry.
Segerstrom SC, et al.
Psychol Bull. 2004.
PMID: 15250815
Stress and Cancer
https://www.cancer.gov/about-cancer/coping/feelings/stress-fact-sheet
Par Marc Dellière
Des études récentes montrent que de nombreux changements pathologiques surviennent avant même l'apparition visible de la rétinopathie diabétique chez les personnes atteintes d'hyperinsulinémie, de prédiabète ou de diabète.
Ces modifications affectent les neurones de la rétine, les cellules gliales (qui soutiennent et protègent les neurones), et les microvaisseaux (petits vaisseaux sanguins de la rétine).
Chez les personnes prédiabétiques et diabétiques sans rétinopathie, on observe des changements significatifs, surtout au niveau des couches nerveuses de la rétine. Ces changements indiquent un risque de dégénérescence nerveuse avant que les vaisseaux sanguins ne soient affectés.
Bien que les vaisseaux sanguins ne montrent pas encore de dommages, des modifications nerveuses importantes sont déjà présentes.
En particulier, la couche de fibres nerveuses rétiniennes est plus fine autour du nerf optique, signalant des dommages précoces. D'autres zones de la rétine, telles que les régions temporale, nasale, supérieure et inférieure, présentent également un amincissement.
La prise en compte de ces changements précoces pourrait améliorer la prévention et ouvrir de nouvelles voies pour le traitement des premiers stades de la rétinopathie diabétique, contribuant ainsi à réduire le risque de cécité.
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Sources :
✍️ Retinal Neurodegeneration in Euglycemic Hyperinsulinemia, Prediabetes, and Diabetes.
Ebrahimi M, Sivaprasad S, Thompson P, Perry G.
Ophthalmic Res. 2023;66(1):385-397.
doi: 10.1159/000528503. Epub 2022 Dec 2.
✍️ Macular and peripapillary retinal nerve fiber layer thinning in eyes with prediabetes in the elderly population: OTASSHA study.
Toyama T, Kawai H, Hashimoto Y, Azuma K, Shiraya T, Numaga J, Obuchi S, Ueta T; OTASSHA Study Group.
Graefes Arch Clin Exp Ophthalmol. 2023 May;261(5):1275-1281.
doi: 10.1007/s00417-022-05925-x.
✍️ Retinal Nerve and Vascular Changes in Prediabetes.
Peng RP, Zhu ZQ, Shen HY, Lin HM, Zhong L, Song SQ, Liu T, Ling SQ.
Front Med (Lausanne). 2022 Feb 17;9:777646.
doi: 10.3389/fmed.2022.777646. eCollection 2022.
Par Marc Dellière
Vers une Approche Populationnelle de la Santé Mentale
La santé mentale est un enjeu majeur de santé publique. Toutefois, les approches actuelles, principalement centrées sur les soins cliniques individuels, semblent insuffisantes pour atteindre des résultats significatifs à grande échelle. Il est primordial de développer des stratégies visant l’ensemble de la population pour véritablement améliorer la santé mentale collective.
La Santé Mentale Positive : Au-delà de l’Absence de Maladie
La santé mentale ne se limite pas à l’absence de troubles psychiques ; elle englobe un état de bien-être général. Cela signifie être capable d'apprécier la vie, de se sentir épanoui, et de faire face efficacement aux défis quotidiens. Il est fondamental de promouvoir la santé mentale en améliorant la qualité de vie et en prévenant les troubles, plutôt que de se contenter de traiter les symptômes. Ainsi, nous pourrons construire une société qui valorise et protège le bien-être psychologique tout autant que la santé physique.
Les Limites des Services Cliniques Individuels
Bien que les soins cliniques soient essentiels pour ceux qui souffrent de troubles mentaux, la pénurie de professionnels et l'inefficacité de certains traitements limitent leur impact global. De plus, accroître ces services ne garantit pas toujours une amélioration de la santé mentale à l’échelle de la population. Il faut donc compléter ces interventions par des stratégies populationnelles visant à prévenir les troubles et à promouvoir le bien-être de manière plus étendue.
Une Définition des Approches Populationnelles de la Santé Mentale
Les approches populationnelles en santé mentale se réfèrent à des interventions non cliniques visant à améliorer le bien-être mental de groupes définis par des critères géographiques, sociodémographiques ou d’accès aux soins. Contrairement aux interventions centrées sur l’individu, ces stratégies abordent les déterminants sociaux, économiques et environnementaux de la santé mentale. Par exemple, améliorer la qualité du logement, offrir un meilleur accès à des espaces verts, et réduire la pollution sonore et lumineuse peuvent bénéficier à des groupes entiers.
Déterminants et Résultats en Santé Mentale
Les déterminants de la santé mentale se divisent en facteurs proximaux (comme la qualité du sommeil et l'exposition aux traumatismes) et distaux (comme les taux de criminalité ou les conditions de logement). Ces causes profondes influencent directement le niveau de bien-être ou de détresse d’une population, déterminant ainsi leur état de santé mentale.
Le Rôle des Politiques Publiques et des Pratiques de Santé Publique
Les politiques publiques peuvent avoir un impact significatif sur la santé mentale en modifiant les conditions de vie et en atténuant les facteurs de risque. Par exemple, des politiques visant à réduire la violence ou à améliorer la sécurité financière peuvent diminuer les troubles mentaux. Les départements de santé publique jouent également un rôle essentiel dans la promotion de la santé mentale par des campagnes de sensibilisation, des formations et des actions pour réduire la stigmatisation des maladies mentales.
Défis et Opportunités des Approches Populationnelles
Les approches populationnelles offrent des perspectives prometteuses pour améliorer la santé mentale à grande échelle, mais elles comportent des défis. Leur mise en œuvre nécessite des ressources substantielles et une coordination entre décideurs politiques, professionnels de santé et acteurs communautaires. De plus, le manque de données précises sur l’impact des interventions non cliniques rend leur évaluation complexe.
Les avancées technologiques, telles que l’analyse des grandes bases de données et les systèmes de surveillance en temps réel, ouvrent de nouvelles possibilités. Par exemple, en examinant les tendances de recherche sur Google ou les discussions sur les réseaux sociaux, nous pouvons identifier des périodes de stress accru et mieux comprendre les fluctuations de la santé mentale. Cela permet d’agir plus rapidement et efficacement pour soutenir ceux qui en ont besoin.
Pour améliorer durablement la santé mentale à l'échelle de la population, il est essentiel de sortir du cadre des soins individuels et de miser sur des approches globales qui tiennent compte des facteurs sociaux, économiques et environnementaux.
Ces stratégies collectives, bien qu’ambitieuses, offrent une chance unique de repenser les systèmes de santé mentale pour créer des environnements qui soutiennent le bien-être psychologique au quotidien.
Intégrer la santé mentale dans toutes les politiques publiques devient alors indispensable. Cela implique de mobiliser tous les acteurs, des professionnels de la santé aux responsables politiques, en passant par les communautés locales. Ensemble, nous pouvons bâtir des sociétés plus résilientes, où chacun trouve les conditions favorables à une vie mentalement épanouie.
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Sources :
Population-Based Approaches to Mental Health: History, Strategies, and Evidence.
Purtle J, Nelson KL, Counts NZ, Yudell M.
Annu Rev Public Health. 2020 Apr 2;41:201-221.
doi: 10.1146/annurev-publhealth-040119-094247.
Rapport sur la qualification d’une approche population centrée et partenariale en santé mentale
https://www.strategie.gouv.fr/publications/rapport-qualification-dune-approche-population-centree-partenariale-sante-mentale
L’approche populationnelle : une nouvelle façon de voir et d’agir en santé
https://www.clic-bc.ca/Documents/E_CtreDoc/Clienteles/Autres/Lapproche%20populationnelle,%20trousse%20d%27information,%20nov.%202004,%20ASSSM-CSSS.pdf
L'approche populationnelle en santé mentale
https://www.inspq.qc.ca/sites/default/files/jasp/archives/2009/10_05_LouiseFournier.pdf
Par Marc Dellière
Le Prédiabète est un problème de santé publique croissant à l'échelle mondiale, représentant un défi majeur pour les professionnels de la santé.
Le nombre de personnes atteintes de prédiabète, une condition où les niveaux de glucose sanguin sont anormalement élevés mais pas encore au stade du diabète, augmente rapidement. Ce phénomène est particulièrement marqué en Afrique et en Asie.
Selon les projections, le nombre actuel de personnes atteintes de prédiabète devrait augmenter de 33% d'ici le milieu du siècle.
Le prédiabète se définit par des niveaux de glucose supérieurs à la normale, mais qui restent en deçà des seuils diagnostiques du diabète.
Il peut être détecté par plusieurs critères, tels qu'une anomalie de la glycémie à jeun, une intolérance au glucose après un test de tolérance orale ou une augmentation des niveaux d'hémoglobine glyquée (HbA1C).
Toutefois, il n’existe pas de consensus international sur les critères précis de diagnostic, ce qui entraîne des variations dans le nombre de personnes diagnostiquées selon les pays et les organismes de santé.
Le prédiabète est étroitement lié à des facteurs tels que l'obésité, un mode de vie sédentaire et une alimentation riche en calories.
Ces facteurs contribuent à une augmentation significative du risque de développer un diabète de type 2 (DT2), ainsi qu'à des complications cardiovasculaires graves, notamment des maladies affectant les grandes artères (maladies macrovasculaires) et les petits vaisseaux sanguins (maladies microvasculaires).
Malgré la gravité de cette condition, il existe des solutions prometteuses. Des études ont montré que le prédiabète peut être inversé ou efficacement géré.
L'adoption d'un mode de vie plus sain, notamment une alimentation équilibrée et une augmentation de l'activité physique, permet de réduire les risques de progression vers le diabète de type 2. De plus, des traitements médicamenteux peuvent également être utilisés pour prévenir cette évolution et limiter les complications associées.
Des interventions ciblées permettraient de mieux contrôler la progression du Prédiabète et d'améliorer la santé des populations à travers le monde, en particulier dans les régions où l'incidence de cette condition est en forte augmentation.
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Sources :
Diabetalk S1 E2 Prédiabète et diabète type 2 en 2 minutes
✍️ Prediabetes: A Worldwide Epidemic.
Edwards CM, Cusi K.
Endocrinol Metab Clin North Am. 2016 Dec;45(4):751-764.
doi: 10.1016/j.ecl.2016.06.007.
✍️ Prediabetes and type 2 diabetes in youth: an emerging epidemic disease?
Cali AM, Caprio S.
Curr Opin Endocrinol Diabetes Obes. 2008 Apr;15(2):123-7.doi: 10.1097/MED.0b013e3282f57251.
✍️ Le Prédiabète- Fédération Française des Diabétiques
https://www.federationdesdiabetiques.org/information/recherche-innovations-diabete/actualites/le-prediabete