Par Marc Dellière
Comprendre le fonctionnement des hormones du stress et du bien-être permet d'élaborer des stratégies efficaces pour gérer le stress et promouvoir un bien-être optimal.
Le stress est une réponse biologique complexe impliquant plusieurs systèmes du corps, y compris le cerveau et les glandes endocrines. Parmi les hormones cérébrales impliquées dans la réponse au stress, le cortisol joue un rôle central.
LE CORTISOL
Le cortisol est une hormone stéroïdienne produite par les glandes surrénales, situées au-dessus des reins, souvent appelée l'hormone du stress en raison de son rôle crucial dans la réponse au stress.
Il est libéré en réponse à une stimulation de l'axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien (HPA). Cet axe implique une série de signaux hormonaux entre le cerveau et les glandes surrénales.
Lorsqu'une situation stressante est perçue, l'amygdale, une structure cérébrale clé pour le traitement des émotions, envoie un signal à l'hypothalamus, situé à la base du cerveau. L'hypothalamus libère de la corticotropine (CRH), qui stimule l'hypophyse, également située à la base du cerveau, à produire de l'hormone adrénocorticotrope (ACTH). L' ACTH incite alors les glandes surrénales à libérer du cortisol.
Le cortisol régule le métabolisme, aide à contrôler la glycémie, réduit l'inflammation, et influence la mémoire et l'humeur. Il augmente la glycémie en stimulant la gluconéogenèse dans le foie, supprime la réponse inflammatoire pour éviter une réaction excessive, et influence les fonctions cognitives, comme l'attention, la mémoire, et la prise de décision.
Un stress prolongé peut perturber l'équilibre hormonal, entraînant une surproduction de cortisol, augmentant ainsi le risque de troubles métaboliques, cardiovasculaires, et immunitaires. Le cortisol élevé chronique peut avoir des effets néfastes sur le cerveau, notamment sur l'hippocampe, une région clé pour la mémoire et l'apprentissage située dans le lobe temporal. Cela peut conduire à des troubles de la mémoire et de la cognition. Il peut également affecter les niveaux de sérotonine et de dopamine, contribuant à des troubles de l'humeur tels que l'anxiété et la dépression.
LES AUTRES HORMONES CÉRÉBRALES
Outre le cortisol, d'autres hormones cérébrales et neurotransmetteurs jouent un rôle dans la réponse au stress.
L'adrénaline, produite par les glandes surrénales et certains neurones du cerveau, prépare le corps à une réponse rapide au stress en augmentant le rythme cardiaque, la pression artérielle, et l'apport d'énergie.
La noradrénaline, produite par le locus coeruleus dans le tronc cérébral, est similaire à l'adrénaline et joue un rôle crucial dans l'attention et la réponse aux situations stressantes en augmentant la vigilance.
La sérotonine, produite principalement dans les noyaux du raphé du tronc cérébral, régule l'humeur, l'anxiété, et le sommeil, mais le stress chronique peut diminuer ses niveaux, contribuant ainsi à l'anxiété et à la dépression. La sérotonine, en plus de réguler l'humeur, est souvent appelée l'hormone du bonheur, et peut être augmentée par l'exposition à la lumière du soleil, une alimentation riche en tryptophane, et l'exercice physique.
La dopamine, produite dans la substantia nigra et l'aire tegmentale ventrale, est associée au plaisir, à la récompense, et à la motivation, mais peut être perturbée par le stress, affectant ainsi la motivation et le plaisir. La dopamine, qui joue un rôle important dans la motivation et la récompense, peut être stimulée par des activités créatives, l'atteinte d'objectifs, et une alimentation riche en protéines.
L'ocytocine, produite par l'hypothalamus et libérée par la glande pituitaire, est souvent appelée l'hormone de l'amour, et est liée à des sentiments de confiance, de connexion sociale, et de réduction du stress. Elle peut être augmentée par des interactions sociales positives, des câlins, et des activités comme le yoga et la méditation.
Les endorphines, produites par l'hypophyse et le système nerveux central, agissent comme des analgésiques naturels et peuvent induire des sentiments de plaisir et de bien-être.
LA GESTION DU STRESS HORMONAL
Pour gérer le stress et maintenir un équilibre hormonal sain, plusieurs stratégies peuvent être mises en place.
L'exercice physique aide à réduire les niveaux de cortisol et à augmenter les endorphines, les hormones du bien-être.
Les techniques de relaxation, comme la méditation, l'auto-hypnose, le yoga, et les exercices de respiration profonde, peuvent réduire le stress et réguler l'axe HPA.
Une alimentation équilibrée, riche en nutriments essentiels, soutient la production de neurotransmetteurs et d'hormones.
Un sommeil suffisant aide à réguler les niveaux de cortisol et à rétablir les fonctions cérébrales.
Les interactions sociales positives augmentent l'ocytocine, réduisant le stress et améliorant le bien-être général.
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Sources :
🎥 LACTALK - LES HORMONES DU STRESS en 2 minutes
✍️ Les Secrets des Hormones du Stress.
✍️ Le Stress, les Hormones et nos Nuits Agitées.
✍️ VIVRE BIEN AVEC OU SANS STRESS, Marc Dellière.
Par Marc Dellière
Le prédiabète est un problème de santé publique majeur, touchant une personne sur trois aux États-Unis et environ 720 millions de personnes dans le monde. Il est défini par des niveaux de sucre dans le sang légèrement élevés mais pas assez pour être considérés comme du diabète.
Chaque année, environ 10 % des personnes atteintes de prédiabète développent un diabète. De plus, le prédiabète augmente les risques de maladies cardiovasculaires et de décès.
Adopter des modifications intensives du mode de vie, telles que manger moins et mieux, faire plus d'exercice (150 minutes par semaine), se surveiller régulièrement et obtenir un soutien adéquat, réduit considérablement le risque de développer un diabète.
Ces changements peuvent inclure une alimentation équilibrée riche en légumes, fruits, protéines maigres et grains entiers, ainsi que la réduction de la consommation de sucres et de graisses saturées.
L'exercice physique régulier, comme la marche rapide, le jogging, la natation ou le vélo, aide non seulement à contrôler le poids mais aussi à améliorer la sensibilité à l'insuline.
Se surveiller implique de vérifier régulièrement les niveaux de glucose sanguin et d'autres paramètres de santé pertinents.
Le soutien peut venir de professionnels de la santé, de programmes communautaires, de groupes de soutien en ligne ou de proches, ce qui est important pour maintenir la motivation et la persévérance.
Un tel programme de modification du mode de vie peut prévenir environ 6 cas de diabète pour 100 personnes par an, démontrant ainsi son efficacité substantielle dans la gestion et la prévention du prédiabète.
La metformine peut également être utile, bien qu'elle soit moins efficace que les changements de mode de vie. Ce médicament est particulièrement bénéfique pour certaines personnes, comme les femmes ayant eu un diabète gestationnel ou les personnes jeunes ayant un IMC élevé et des niveaux de sucre dans le sang élevés.
Le prédiabète est une étape critique où des interventions peuvent prévenir l'évolution vers le diabète et réduire les risques de maladies cardiaques et de mortalité. La priorité doit être accordée aux modifications du mode de vie, qui se sont révélées plus efficaces que la metformine pour la plupart des personnes.
En détectant le prédiabète de manière précoce et en encourageant des habitudes de vie saines, nous pouvons alléger considérablement le fardeau de cette condition sur la santé publique.
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Sources :
Diagnosis and Management of Prediabetes: A Review.
JFN 2021 - Comment ralentir l'apparition du Diabète de Type 2 ?
Par Marc Dellière
La relation complexe entre le stress, le vieillissement et l'épigénétique montre comment différents facteurs de stress affectent nos cellules, contribuant au vieillissement et aux maladies liées à l'âge.
Des études récentes soulignent l'importance de comprendre ces interactions pour créer des traitements anti-âge efficaces.
Des facteurs de stress tels que le stress oxydatif et génotoxique accélèrent le vieillissement, les changements épigénétiques jouant un rôle clé dans l'expression des gènes et le fonctionnement des cellules à mesure que nous vieillissons.
Stress oxydatif et vieillissement : Le stress oxydatif se produit lorsqu'il y a un déséquilibre entre les molécules nocives appelées espèces réactives de l'oxygène (ERO) et la capacité de l'organisme à les neutraliser. Ce déséquilibre endommage les cellules et accélère le vieillissement. Les changements épigénétiques, tels que la méthylation de l'ADN et la modification des histones, sont affectés par le stress oxydatif, ce qui peut entraîner le vieillissement et les maladies qui y sont liées.
Stress génotoxique et dommages cellulaires : Le stress génotoxique désigne les dommages causés à l'ADN d'une cellule par des agents nocifs, provoquant des mutations et une instabilité. Cela accélère le vieillissement en altérant la réparation de l'ADN. Les modifications épigénétiques, comme le remodelage de la chromatine, peuvent aggraver ces dommages en entravant les mécanismes de réparation de l'ADN.
Altérations épigénétiques : Les modifications épigénétiques sont des modifications héréditaires qui n'altèrent pas la séquence de l'ADN mais affectent l'expression des gènes. Le stress chronique ou répété provoque ces changements, qui sont liés au vieillissement prématuré et à un risque plus élevé de maladies liées à l'âge. On ne sait toujours pas si ces modifications sont directement à l'origine du vieillissement accéléré ou si elles ne sont que des marqueurs du processus.
Mécanismes épigénétiques clés :
La complexité des liens entre le stress, le vieillissement et l'épigénétique souligne la nécessité de comprendre ces interactions. Ce faisant, les chercheurs peuvent mettre au point des traitements pour atténuer les effets du stress sur le vieillissement.
Directions et recherches futures : La recherche continue est essentielle pour comprendre comment les changements épigénétiques induits par le stress contribuent au vieillissement. L'établissement de méthodes standard pour étudier ces processus améliorera notre compréhension et aidera à développer des stratégies pour combattre le vieillissement et améliorer l'espérance de vie en bonne santé.
Interventions potentielles :
En améliorant notre compréhension de l'interaction entre le stress, l'épigénétique et le vieillissement, nous pouvons développer des thérapies innovantes qui améliorent la longévité et la qualité de vie.
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Sources :
Stress, epigenetics, and aging: Unraveling the intricate crosstalk.
Wu Z, Qu J, Zhang W, Liu GH.
Mol Cell. 2024 Jan 4;84(1):34-54. doi: 10.1016/j.molcel.2023.10.006.
Par Marc Dellière
Le prédiabète est une étape où le risque de développer le diabète de type 2 est élevé.
Cela peut entraîner des problèmes liés au sucre dans le sang et à l'obésité, même si le diabète n'apparaît pas immédiatement.
En traitant le surpoids et l'obésité chez les personnes atteintes de prédiabète, on peut éviter ces problèmes de santé.
Perdre du poids est crucial pour contrôler le diabète.
Par exemple, chez les personnes obèses avec prédiabète, perdre environ 15 kg peut guérir le diabète chez environ 80 % d'entre elles. Cependant, maintenir cette perte de poids à long terme est difficile...
Réduire la quantité de glucides dans l'alimentation peut aider à maintenir la perte de poids et à contrôler le sucre dans le sang.
Faire plus d'exercice est également important pour aider à contrôler le diabète lorsqu'il est associé à une alimentation plus saine et à une perte de poids.
Certaines études suggèrent qu'adapter les conseils diététiques en fonction des niveaux de sucre dans le sang à jeun ou des réponses insuliniques peut améliorer les résultats.
Par exemple, une personne avec une sensibilité réduite à l'insuline pourrait bénéficier d'une alimentation plus faible en glucides pour contrôler sa glycémie, tandis qu'une personne avec une bonne sensibilité à l'insuline pourrait mieux tolérer un régime équilibré en macronutriments.
En résumé, comprendre comment chaque personne réagit à ces traitements et les utiliser de manière efficace est essentiel pour prévenir le diabète et améliorer la santé globale.
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Sources :
Diet and exercise in the prevention and treatment of type 2 diabetes mellitus.
Magkos F, Hjorth MF, Astrup A.
Nat Rev Endocrinol. 2020 Oct;16(10):545-555. doi: 10.1038/s41574-020-0381-5.
GOALS FOR MEDICAL TREATMENT IN OBESITY AND PREDIABETES: IMPROVING OUTCOMES FOR BOTH.
Perreault L.
Endocr Pract. 2018 Dec;24(12):1093-1098. doi: 10.4158/EP-2018-0316.
The Vasculature in Prediabetes.
Wasserman DH, Wang TJ, Brown NJ.
Circ Res. 2018 Apr 13;122(8):1135-1150. doi: 10.1161/CIRCRESAHA.118.311912.
ANTI-OBESITY PHARMACOTHERAPY AND THE POTENTIAL FOR PREVENTING PROGRESSION FROM PREDIABETES TO TYPE 2 DIABETES.
Garber AJ.
Endocr Pract. 2015 Jun;21(6):634-44. doi: 10.4158/EP14460.RA.
Treating diabetes and prediabetes by focusing on obesity management.
Khaodhiar L, Cummings S, Apovian CM.
Curr Diab Rep. 2009 Oct;9(5):348-54. doi: 10.1007/s11892-009-0055-0.
Ingredia était présent à nouveau au Vitafoods Europe qui a eu lieu du 14 au 16 mai 2024 à Genève. Vous étiez nombreux sur notre stand #G38, pour découvrir nos ingrédient santé !
La presse est unanime, le bien-être mental occupera toujours une place centrale dans les tendances self-care de 2023. Le self-care ne se limite plus à se chouchouter. Il s’agit aussi de prendre le temps de se reposer, de se ressourcer, de se déconnecter de la technologie et de se reconnecter à soi-même.
Sans accoutumance ni effets secondaires, cet hydrolysat naturel de protéines de lait contient un peptide bioactif aux propriétés relaxantes, l’alpha-casozépine.En 2021, une étude de satisfaction des consommateurs effectuée sur 338 volontaires a montré une satisfaction globale de 78%, répartie de manière assez équilibrée en 78% pour l’action sur le stress modéré et 77% pour l’action sur les troubles du sommeil.
Par Marc Dellière
Dans les familles recomposées, la gestion du stress est un défi complexe amplifié par les multiples rôles parentaux à endosser.
Une étude américaine souligne que plus les responsabilités s'accumulent, plus le risque de dépression augmente, surtout pour les parents assurant les rôles de parent, de beau-parent et de parent d'un nouveau-né simultanément.
Cette pression est particulièrement lourde pour les pères, confrontés à la culpabilité s'ils ne consacrent pas suffisamment de temps à leurs enfants biologiques.
Le flou autour du rôle de beau-parent ajoute également du stress, car il est difficile pour certains de trouver leur place sans la légitimité d'un parent biologique.
Pour surmonter ces défis, une communication ouverte et honnête est essentielle, permettant à chaque membre de s'exprimer librement et facilitant la résolution des conflits.
La patience et la compréhension sont indispensables, car l'adaptation à la nouvelle dynamique familiale prend du temps.
Le renforcement des liens familiaux par des moments de qualité ensemble est précieux pour favoriser une meilleure compréhension mutuelle.
Encourager la gestion individuelle du stress et chercher de l'aide professionnelle au besoin sont également des démarches importantes pour préserver le bien-être mental de tous les membres de la famille.
Gérer le stress dans les familles recomposées requiert une approche proactive :
En résumé, une approche proactive et collaborative permet aux familles recomposées de surmonter les obstacles et de créer un environnement familial solide et épanouissant.
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Sources :
Parenting and depression study: Fathers are at risk, too. ScienceDaily. ScienceDaily, 5 February 2015. Brigham Young University. <www.sciencedaily.com/releases/2015/02/150205095229.htm>.
Gender Differences in Depression across Parental Roles. Kevin Shafer and Garrett T. Pace. Social Work, 2015 DOI: 10.1093/sw/swu057
Nos 12 conseils pour surmonter les obstacles dans une famille recomposée
Par Marc Dellière
Cette étude chinoise a examiné le lien entre différents paramètres lipidiques et le risque de prédiabète dans une vaste cohorte de plus de 100 000 adultes.
Ils ont analysé 12 paramètres lipidiques, y compris des paramètres traditionnels comme le cholestérol HDL et LDL, et des paramètres plus récents.
Les résultats ont révélé des corrélations significatives entre ces paramètres lipidiques et le risque de développer un prédiabète.
Plus précisément, le cholestérol HDL et LDL a montré des corrélations négatives avec le risque de prédiabète, tandis que le cholestérol total, les triglycérides et l'indice des lipoprotéines combinées ont été positivement corrélés avec ce risque.
En outre, l'étude a mis en évidence l'efficacité des paramètres lipidiques non traditionnels, en particulier le LCI ou indice de combinaison des lipoprotéines, TC∗TG∗LDL/HDL-C, (TC pour cholestérol total, TG pour triglycérides, LDL-C pour cholestérol à lipoprotéines de basse densité, HDL-C pour cholestérol à lipoprotéines de haute densité), dans la prédiction du prédiabète.
Il est intéressant de noter que la relation entre certains paramètres lipidiques et le risque de prédiabète n'était pas linéaire et que certains groupes, comme les jeunes, les femmes et les personnes ayant des antécédents familiaux de diabète, avaient des valeurs prédictives plus élevées pour le prédiabète.
En conclusion, cette étude souligne l'importance des paramètres lipidiques dans la prédiction du risque de prédiabète et suggère leur potentiel en tant qu'indicateurs alternatifs de la résistance à l'insuline et du risque de prédiabète.
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Sources :
Nonlinear relationship between untraditional lipid parameters and the risk of prediabetes: a large retrospective study based on Chinese adults.Li M, Zhang W, Zhang M, Li L, Wang D, Yan G, Qiao Y, Tang C.
Cardiovasc Diabetol. 2024 Jan 6;23(1):12. doi: 10.1186/s12933-023-02103-z.
Venez à notre rencontre au Food and Beverage Innovation Forum du 25 au 27 juin 2024, au National Convention (Shanghai).
Food and Beverage Innovation Forum (FBIF) est devenu l'un des événements les plus influents de l'industrie alimentaire dans la région Asie-Pacifique. Le FBIF aide les leaders de l'industrie à se faire une idée des tendances futures et à promouvoir le développement de l'industrie des aliments et des boissons. Le FBIF s'est tenu avec succès à neuf reprises et a attiré un grand nombre d'entreprises du top 100 mondial de l'industrie alimentaire et des boissons.
Le stress fait partie de notre vie moderne : 90 % de la population mondiale se considère comme stressée, et 95 % de la population mondiale reconnaît que le stress et l'anxiété ont un impact sur la santé. Il est bien connu que le stress peut avoir un impact sur la santé mentale avec la dépression, l'anxiété et le syndrome de stress post-traumatique (SSPT), mais il est également très clair qu'il a un impact négatif sur le sommeil.
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Par Marc Dellière
Le stress, un phénomène où le corps est mis à rude épreuve, peut déclencher des maladies auto-immunes chez les personnes prédisposées génétiquement.
Pendant une période de stress, des substances comme les catécholamines et les glucocorticoïdes sont libérées, influençant le système immunitaire et modifiant la production de certaines molécules appelées cytokines. Ce déséquilibre peut favoriser l'activité des cellules immunitaires responsables de l'attaque des tissus du corps, caractéristique des maladies auto-immunes.
Les cytokines, notamment l'interleukine-4, l'interleukine-6 et l'interleukine-10, sont des molécules qui régulent l'activité immunitaire. Leur équilibre est crucial pour maintenir une réponse immunitaire appropriée. Cependant, le stress prolongé peut perturber cet équilibre en favorisant la production de certaines cytokines pro-inflammatoires, tout en réduisant la production de cytokines anti-inflammatoires, comme l'a mis en évidence la recherche.
En ce qui concerne les lymphocytes T, le stress peut influencer directement leur fonctionnement. Les lymphocytes T auxiliaires, tels que les Th1, Th2 et Th17, ainsi que les lymphocytes T régulateurs, sont des acteurs clés de la réponse immunitaire. Des études ont montré que le stress peut moduler la balance entre ces différents sous-types de lymphocytes T, favorisant souvent une réponse inflammatoire.
Bien que la relation entre le stress et ces maladies soit complexe, on observe qu'une gestion efficace du stress, par exemple par le biais de thérapies psychologiques ou cognitivo-comportementales, peut améliorer les résultats chez les personnes atteintes de ces affections.
Cela souligne l'importance de prendre en compte la dimension psychologique dans le traitement des maladies auto-immunes
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Sources :
Stress-Induced Graves Disease: Spontaneous Recovery After Stress Relief.
Willems JIA, van Twist DJL, Peeters RP, Mostard GJM, van Wijngaarden RFATL.
J Endocr Soc. 2023 Dec 13;8(1):bvad157. doi: 10.1210/jendso/bvad157. eCollection 2023 Dec 1.
Social stress induces autoimmune responses against the brain.
Shimo Y, Cathomas F, Lin HY, Chan KL, Parise LF, Li L, Ferrer-Pérez C, Muhareb S, Costi S, Murrough JW, Russo SJ.
Proc Natl Acad Sci U S A. 2023 Dec 5;120(49):e2305778120. doi: 10.1073/pnas.2305778120.
What is the impact of stress on the onset and anti-thyroid drug therapy in patients with graves' disease: a systematic review and meta-analysis.
Wang J, Chen Z, Carru C, Capobianco G, Sedda S, Li Z.
BMC Endocr Disord. 2023 Sep 12;23(1):194. doi: 10.1186/s12902-023-01450-y.
The role of stress in the mosaic of autoimmunity: An overlooked association.
Sharif K, Watad A, Coplan L, Lichtbroun B, Krosser A, Lichtbroun M, Bragazzi NL, Amital H, Afek A, Shoenfeld Y.
Autoimmun Rev. 2018 Oct;17(10):967-983. doi: 10.1016/j.autrev.2018.04.005. Epub 2018 Aug 14.
The Link between Psychological Stress and Autoimmune Response in Children.
Faresjö M.
Crit Rev Immunol. 2015;35(2):117-34. doi: 10.1615/critrevimmunol.2015013255.
Stress and autoimmunity.
McCray CJ, Agarwal SK.
Immunol Allergy Clin North Am. 2011 Feb;31(1):1-18. doi: 10.1016/j.iac.2010.09.004.
Par Marc Dellière
Le diabète est un problème de santé mondial croissant, touchant un nombre croissant de personnes chaque année. Aux États-Unis, la prévalence du diabète et du prédiabète est alarmante, notamment chez les adultes de plus de 65 ans. Ces conditions augmentent le risque de problèmes cardiaques, d'insuffisance rénale et de troubles visuels, créant ainsi un fardeau de santé publique important.
Lorsqu'une personne est hospitalisée avec un taux de sucre élevé dans le sang, cela peut aggraver ses problèmes de santé. Pourtant, les médecins ne peuvent pas déterminer la tendance antérieure du taux de sucre uniquement à partir de ce moment. Le test HbA1c offre une vision plus globale, reflétant le taux moyen de sucre sanguin sur plusieurs semaines.
En calculant le ratio de stress hyperglycémique à partir de ces données, les professionnels de la santé peuvent évaluer le risque de complications cardiaques, même chez les personnes sans diabète.
Le prédiabète, une phase critique, indique un dysfonctionnement métabolique précoce pouvant évoluer vers le diabète de type 2. Les personnes prédiabétiques présentent souvent divers troubles métaboliques, tels que la dysglycémie, la dyslipidémie, l'hypertension et l'obésité, qui favorisent le développement du diabète et de ses complications.
De plus, des facteurs de stress tels que les soucis financiers, les relations familiales tendues et la solitude peuvent aggraver la situation.
Une gestion précoce du prédiabète est essentielle pour prévenir ou retarder l'apparition du diabète de type 2 et de ses complications. Les interventions doivent donc s'attaquer aux modes de vie malsains, notamment en promouvant une alimentation équilibrée, la perte de poids si nécessaire, l'activité physique régulière et la gestion du stress.
Un suivi médical régulier est également crucial pour surveiller la glycémie et ajuster le plan de traitement au besoin.
En conclusion, la sensibilisation, le dépistage précoce et l'adoption de modes de vie sains sont essentiels pour promouvoir la santé métabolique et prévenir les maladies chroniques telles que le diabète de type 2.
La prise en charge précoce du prédiabète peut aider à prévenir ou à retarder le développement du diabète de type 2 et à réduire le risque de complications associées.
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Sources :
The prognostic value of the stress hyperglycemia ratio for all-cause and cardiovascular mortality in patients with diabetes or prediabetes: insights from NHANES 2005-2018.
Ding L, Zhang H, Dai C, Zhang A, Yu F, Mi L, Qi Y, Tang M.
Cardiovasc Diabetol. 2024 Feb 28;23(1):84. doi: 10.1186/s12933-024-02172-8.
Diagnosis and Management of Prediabetes: A Review.
Echouffo-Tcheugui JB, Perreault L, Ji L, Dagogo-Jack S.
JAMA. 2023 Apr 11;329(14):1206-1216.
doi: 10.1001/jama.2023.4063.
Wallace DD, Lytle LA, Albrecht S, Barrington C.
J Lat Psychol. 2021 Aug;9(3):204-216. doi: 10.1037/lat0000168.
Health risks and interventions in prediabetes: A review.
Mahat RK, Singh N, Arora M, Rathore V.
Diabetes Metab Syndr. 2019 Jul-Aug;13(4):2803-2811. doi: 10.1016/j.dsx.2019.07.041.
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Mahat RK, Singh N, Arora M, Rathore V.
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Early Time-Restricted Feeding Improves Insulin Sensitivity, Blood Pressure, and Oxidative Stress Even without Weight Loss in Men with Prediabetes.
Sutton EF, Beyl R, Early KS, Cefalu WT, Ravussin E, Peterson CM.Cell Metab. 2018 Jun 5;27(6):1212-1221.e3.
doi: 10.1016/j.cmet.2018.04.010.
